Avant le 49.3, le gaullisme constituait une ressource utile à la droite parlementaire pour justifier un vote favorable à la réforme des retraites. Cet ensemble de discours et pratiques politiques ne sera cependant d'aucun secours à celles et ceux qui refusent de dénoncer la dérive présidentielle en cours.
Pourquoi le violet domine-t-il dans les cortèges du 8 mars ? Comme l’histoire des différentes vagues du féminisme, la réponse à cette question ne suit pas un long fleuve tranquille.
Quarante-deux ans jour pour jour après son meurtre, une manière de rendre hommage à Hélène Rytmann-Althusser est de se souvenir qu'elle fut aussi l'autrice, sous le nom d'Hélène Legotien, d'une oeuvre diverse, entre chroniques cinématographiques et sociologie critique du développement.
À rebours de son documentaire Ma Mondialisation (2006), Gilles Perret imagine dans Reprise en Main à quelles conditions les travailleurs de la vallée de l’Arve pourraient cesser de subir les effets de la financiarisation et reconstruire des usines heureuses.
Il est difficile de ne pas voir dans la « réquisition » annoncée le 11 octobre par Élisabeth Borne un écho à la posture adoptée par Charles de Gaulle et Georges Pompidou lors de la grève des mineurs de l’hiver 1963. Faire retour sur cet épisode important de l’histoire socio-économique de notre pays peut suggérer quelques pistes d’interprétation du mouvement social en cours.
Alors que la participation est fréquemment convoquée dans le débat politique, il n'est pas inutile de s'intéresser aux textes théoriques des gaullistes de gauche qui la défendaient. Comme en attestent ses réalisations législatives limitées, l'esprit gaullien de la participation était celui d'une réforme rationaliste du capitalisme, aux antipodes de la socialisation des moyens de production.