Lycée public d'enseignement général basé sur le principe du partage des pouvoirs et des devoirs entre les élèves et l'équipe éducative
Saint-Nazaire - France
Une autre des raisons ''justifiées'' pour valider la baisse de la DGH de 36h – soit 2 postes à temps plein de Mee (Membre de l'équipe éducative) – est que nous ne faisons RIEN pour nous faire connaître auprès du monde extérieur, que cela soit l'Institution, les professionnel.les de l'éducation ou bien la société... que l'on ne vit qu'en vase clos...
Dans sa réponse cinglante à la demande des élèves du lycée expérimental d’être reçu.e.s, le recteur explique qu’ “il [lui] est impossible de recevoir les élèves d’un établissement qui refuse explicitement de mettre en œuvre les décisions du Ministre d’un gouvernement issu d’élections démocratiques.”
Lors de nos rencontres avec les représentant.e.s du rectorat, l’argument principal de la suppression de nos 2 postes était une répartition plus “équitable” des moyens dans l’académie, laissant entendre que le lycée expérimental était particulièrement bien doté par rapport aux autres établissements. Pourquoi cette information est une encore une Fake News ?
Le rectorat de Nantes justifie la suppression de deux postes au lycée expérimental par une baisse supposée des effectifs élèves. L’éducation à l’esprit critique étant inscrite dans le code de l’éducation, la déconstruction de l’argumentaire du rectorat de Nantes est un cas d’école très instructif. Penchons-nous ensemble sur ces chiffres.
Élèves et enseignants du Lycée Expérimental ont organisé une marche jusqu’au rectorat de Nantes du 29 avril au 2 mai, pour récupérer ses deux postes supprimés. Si l’entrevue avec la délégation du rectorat s’est soldée par un échec (« le modèle doit évoluer », nous assène-t-on), ces quelques jours ont renforcé la détermination de tous les participants. En voici un aperçu.
Depuis sa création en 1982, le fonctionnement du lycée expérimental repose sur le partage des pouvoirs et des devoirs entre les dix-neuf membres de l’équipe éducative et les élèves. Aujourd’hui, ce projet est mis à mal par la suppression de deux postes au prétexte d’une politique générale de restrictions budgétaires menée par le ministère de l’Éducation nationale.