1 – Accueillir et accompagner les exilés
ACCUEILLIR
La Maison des journalistes MDJ dispose, à Paris, d’un immeuble doté de 14 chambres. Celles-ci permettent d’accueillir des professionnels des médias1…
contraints de fuir leurs pays respectifs. Ils peuvent séjourner sur place le temps nécessaire à l’obtention d’un statut de réfugié.
ACCOMPAGNER
Les journalistes exilés qui sont abrités à la MDJ bénéficient d’un accompagnement social et culturel (démarches administratives, aides financières et matérielles, accès à des formations, enseignement du français, invitations à découvrir leur pays d’accueil via des visites à caractère culturel et professionnel)… Un suivi qui, si besoin, se poursuit au-delà de leur séjour à la MDJ (domiciliation, hébergement, mises en relations professionnelles,…)
2 – Participer au développement d’une information diversifiée
Les journalistes exilés disposent d’un média web à part entière le permettant de continuer à produire de l’information écrite et audiovisuelle avec le site de l’Oeil de la Maison des journalistes. Créé par la MDJ, ce média donne à chacun l’occasion de s’exprimer selon ses compétences et ses centres d’intérêt.
3 – Contribuer à la sensibilisation des jeunes aux défis d’une information libre
Forte des valeurs qu’elle défend, la MDJ a entrepris de réaliser des opérations de sensibilisation et d’éducation aux médias auprès de la jeunesse, opérations baptisées Renvoyé Spécial et Presse 19. Depuis de nombreuses années, la MDJ va ainsi à la rencontre des collégiens, lycéens, étudiants ou jeunes en difficulté avec l’appui des ministères de l’Education, de la Culture et de la Justice.
[Propos recueillis par Hicham MANSOURI et Camille PEYSSARD-MIQUEAU] Entretien avec Zakaria Abdelkafi, photographe syrien, correspondant de l'AFP à Alep de 2013 à 2015, à l'occasion de son exposition «Je suis de là-bas...Je suis d'Alep...» à la Mairie du XXème arrondissement de Paris du 6 au 29 mars 2017.
[Par Johanna GALIS] Le travail de l’anthropologue et sociologue américain Ernest Becker, auteur d’une dyade saluée par la critique : The Denial of Death (1973, prix Pulitzer 1974) et Escape from Evil (1975), n’est pas connu en France ; pour preuve aucun de ses ouvrages n’a été traduit. L'auteur cherche dans ces deux livres à révéler de la manière la plus simple l’homme dans sa véritable nature.
[Par Jean-Jules LEMA LANDU] Tempête et naufrage semblent donner la parfaite image du navire qui s’appelle Congo et qui, depuis 1960, date de son indépendance, vogue à travers les tempêtes. Si le navire ne s’est pas totalement disloqué, pendant ce temps, il a néanmoins subi de graves dommages. Un changement de cap s’impose, en vue d’éviter un tsunami annoncé.
Initié en 2006, le programme Renvoyé spécial permet aux journalistes exilés de témoigner de leur parcours d'exil auprès des lycéens de France. Dix ans plus tard, le succès est au rendez-vous avec plus de 350 rencontres réalisées sur tout le territoire. Aujourd'hui, l'opération met en lumière les écrivains-journalistes en exil. Retour sur le premier numéro de Renvoyé spécial-Île-de-France.
De l'espoir suscité par les manifestations massives à Bagdad débutées en 2011 au départ forcé vers un Ailleurs mortifère, portrait de la jeunesse irakienne et de sa désespérance dans Last Seen d'Hassanein Khazaal. Récit d'une projection, synonyme d'engagement, à la Maison des journalistes.
[Par Shiyar KHALEAL, traduction de l'arabe par Liz ALSHAMI] « L’abattoir humain » est le titre d’un rapport publié par Amnesty International qui relate des actes de pendaisons collectives et d’extermination planifiée à grande échelle.
La Maison des journalistes, grâce au soutien de ses partenaires et de la Mairie de Paris, a fêté les 10 ans de l’opération Renvoyé spécial lors d’une soirée de gala #GalaMDJ, organisée dans les Salons de l’Hôtel de Ville de Paris. Retour sur le déroulé de cet événement exceptionnel.
[Par Elyse NGABIRE] Impossible aujourd’hui de compter le nombre des militants des Forces Nationales de Libération assassinés chaque jour. Aimé Magera, porte-parole des FNL et d’Agathon Rwasa, premier vice-président de l’Assemblée nationale, se dit dépassé. Face à toutes les exactions commises envers leurs militants, il prend pour témoins le peuple burundais et la communauté internationale.
[Par Jean-Jules LEMA LANDU] A l'occasion du 27e sommet Afrique-France tenu à Bamako les vendredi et samedi derniers, retour sur la relation souvent ambivalente que la France entretient avec le continent.