Les carnets sociologiques de Michel Bampély

La chute de l'abbé Fulbert Youlou, premier président du Congo-Brazzaville, le 15 août 1963, marque un tournant historique en Afrique francophone. Unique soulèvement populaire ayant renversé un chef d'État de l'ex-Empire colonial français, cet événement soulève encore des interrogations sur le rôle de la France, entre passivité diplomatique et manœuvres secrètes.

Dans un contexte de répression artistique en Iran, la condamnation à mort du rappeur Toomaj Salehi met en lumière les enjeux cruciaux liés à la liberté d'expression et aux droits humains dans le pays. La mobilisation française lance un appel vibrant à sa libération.

« La couleur dans les mains », le dernier film de Nora Hamdi, plonge les spectateurs dans le monde complexe de Yasmine, une jeune artiste en quête de vérité et d'identité. Ce long-métrage explore les nuances de l'art, de l'immigration et du féminisme. Sortie prévue en salles le 8 mai.

Julien Boukambou, figure clé de la lutte anticoloniale congolaise, a œuvré pour l'éducation et les droits des travailleurs, co-fondant l'UJC en 1956, jouant un rôle majeur dans le soulèvement de 1963, et laissant en héritage la culture du dialogue en politique.

Le portrait sociologique de Virginie Lefebvre, une médium originaire du Havre, montre une figure éclairante de la société française contemporaine. En effet, le choix de Virginie de quitter son emploi de policière municipale pour exercer son don de médium à temps plein, peut être considéré comme un signe de l'acceptation sociale croissante de la spiritualité.

30 ans après la production des images d’archives, paraît Révolutionnaire(s), la genèse 1880-1959, la 2e partie de la trilogie « Révolutionnaire(s) » d’Hassim Tall Boukambou, fondée sur le témoignage de son grand-père Julien Boukambou. À travers son histoire qui se confond avec celle du Congo, le réalisateur associe la résistance à la pénétration coloniale, à l’affirmation du désir d’indépendance et d’émancipation des peuples africains.

La poussée de la droite réactionnaire et de l'extrême droite aux dernières élections ne doit cependantpas faire oublier qu'elles ne possèdent pas en France, le monopole du racisme et de la xénophobie.