Minga est une organisation d’acteurs professionnels et citoyens engagés dans la production d’une économie de proximité et de qualité, au niveau local comme international.
Ensemble, dans la diversité1…
de leurs métiers, de leurs activités et de leurs statuts, les membres de Minga posent la question du travail, des solidarités et des droits à renforcer pour l’articuler aux questions sociales, écologiques et démocratiques de notre temps.
Leurs divers engagements ont pour commune ligne d’horizon l’article 23 de la déclaration universelle des droits de l’Homme :
Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
En février dernier, pour régler des problèmes de voisinage, la municipalité de Canihuel (Côte-d’Armor), a diffusé du « charte communale » auprès de tous les habitants de la commune. Le contenu de cette charte en créant une distinction entre les agriculteurs et le reste de la population soulève des questions sur le vivre ensemble et sur le devenir des ruralités.
« Les Lumières à l'âge du vivant » de Corine Pelluchon : un livre pour nous encourager à penser le vivant dans un moment d'une rare violence contre le vivant et contre le fait même de pouvoir le penser.
Après avoir détruit la profession agricole et démantelé les services publics en milieu rural au point de faire de certains endroits des déserts médicaux en empêchant ainsi toute possibilité d’y vivre et travailler, l’agrobusiness et désormais les GAFA déploient une politique de colonisation territoriale de grande ampleur.
La Bretagne n’est pas une marque, ses habitant·e·s ne sont pas des playmobils. La Bretagne a besoin de se libérer d’un conglomérat agro-industriel qui est devenu au fil des années un État dans l’État. Au travers de Splann, c’est la dignité du métier de journaliste qui se trouve affirmée, tout autant que son caractère d’activité essentielle.
Même s’il faut sérieusement examiner nos rapports à la consommation, ce n’est pas seulement par la consommation que l’on stoppera cette firme à visée totalitaire comme Amazon.