Minga est une organisation d’acteurs professionnels et citoyens engagés dans la production d’une économie de proximité et de qualité, au niveau local comme international.
Ensemble, dans la diversité…
de leurs métiers, de leurs activités et de leurs statuts, les membres de Minga posent la question du travail, des solidarités et des droits à renforcer pour l’articuler aux questions sociales, écologiques et démocratiques de notre temps.
Leurs divers engagements ont pour commune ligne d’horizon l’article 23 de la déclaration universelle des droits de l’Homme :
Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
Traité des devoirs, Cicéron 44 av. J.-C. : « Quand les circonstances et la nécessité l’exigent, nous devons entrer dans la mêlée et préférer la mort à la servitude », parole d'un maître soutenu par une armée d'esclaves.
Il y a des moments où pour défendre nos libertés, notre responsabilité c’est de trancher entre un oui ou un non : il n’y a pas de place pour l’abstention. Pour nous, c’est NON.
Citoyens, citoyennes : sommes-nous en train de nous entre-tuer? De nous mitrailler les uns les autres? De nous bombarder? De nous gazer? Non évidemment! Alors nous ne sommes pas en guerre. Nous en sommes même à l'opposé: notre lutte pour résister à l'infection virale fait de nous des humains qui s'entraident pour survivre.
communiqué commun :
Le Syndicat inter-massifs pour la production et l’économie des Simples,
Le Syndicat des artisans semenciers,
La Fédération des Races de Bretagne,
Le Syndicat des récoltants professionnels d’algues de rive de Bretagne,
Le Collectif pêche et développement,
L’Alliance des cuisiniers Slow Food,
et Minga, Faire Ensemble
Contribution de Minga au congrès mondial de la bio 2020.
La question aujourd’hui n’est plus de savoir si l’agriculture biologique va s’industrialiser : c’est déjà le cas !
A force d’avoir cru que l’évolution des modes de consommation pouvait, à elle seule, entraîner un changement de mode de production agricole, c’était inévitable.
le vote de la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) en faveur de cette décision d’accepter le chauffage des serres pour la production française de légumes bio le 11 juillet 2019 au Comité national de l'agriculture biologique est une trahison.
Depuis qu’elles n’ont plus peur que quiconque remette en cause leur appropriation des moyens de production, sûres d’elles-mêmes, les classes dominantes ont abandonné l’idée d’un monde commun, habitable pour tous. Elles se posent aujourd’hui en ennemi de la démocratie et de l’écologie.