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Les quelques jours qui ont suivi l’annonce par Borne du recours au 49.3 pour le passage en force de sa contre-réforme des retraites, jusqu’au vote de la motion de censure -rejetée à 9 voix près-, ont donné à voir un peuple solidaire, organisé et combatif. Récit parisien, au cœur de l’émeute et de la violente répression, de ces « Cinq Glorieuses » sauvages qui ont pris des allures de fin de règne.
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Le « queer » a le vent en poupe, au risque de certains événements pinkwashés type « Queernaval » (le « 1er carnaval gay de France », à Nice). De quoi lui enlever toute charge subversive. Et pourtant : « Porter du noir et tout détruire pourrait bien être le plus queer de tous les gestes […] Être queer, c’est nier ». Petite réflexion autour de cette notion et ce qu’elle peut apporter à nos luttes.
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Retour en images sur la manifestation féministe de ce mercredi 8 mars 2023, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, qui a vu à Nice un cortège d’environ 4 000 personnes défiler de Masséna jusqu’à Libération. « Liberté, égalité, sororité », « Sans oui, c’est non », « Ni dieu, ni maître, ni patron, ni mari », « Rage against the Machism », tournée des slogans.
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Pour quiconque observe les luttes sociales de loin, ou via les médias "mainstream", la clarté des courants syndicaux, avec leurs dissensions et leurs horizons, n'est pas évidente. Entretien avec Romain, enseignant d'histoire-géographie à Bobigny (93), syndiqué à la CNT, pour y voir plus clair, notamment dans la lutte actuelle contre la réforme des retraites.
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Ainsi, il est violent et antidémocratique de dénoncer les basses manœuvres des macronistes et de véhiculer des images symboliques. Par contre imposer deux ans de travail en plus à quasiment toute la population, ce ne serait pas violent, surtout lorsque cette attaque sociale est faite avec des mots polis et des phrases civilisées par des bourgeois qui détruisent des vies, mais sans élever la voix.
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Pour son 150e anniversaire, le carnaval de Nice nous a encore gratifié d’une belle mascarade sécuritaire. Des flics en armes de guerre, des barricades opaques pour empêcher les badauds qui n’ont pas payé de voir les parades, des portiques de sécurité… On se demande bien qui peut s’amuser dans de telles conditions. À rebours de l’esprit ancestral du carnaval. Jusqu'à quand ?
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Si vous habitez Nice, vous y êtes peut être déjà passé boire un café et fureter dans ses rayons bien fournis. Sinon, vous en avez sans doute entendu parler lors de la visite de Darmanin en ville, visite qui avait vu la police censurer sa vitrine où étaient affichés des collages féministes. Rencontre avec les lutteuses de la Librairie Les Parleuses.
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Le politicien millionnaire Governatori attaque en diffamation deux journalistes du Mouais. L’un est Edwin Malboeuf, l’autre est Mačko Dràgàn. Malgré la présence assidue de ce dernier sur le Net, les enquêteurs ont réussi à se planter et poursuivent à la place… un autre membre de la rédac. En conséquence, l’affaire a été reportée, suite à une audience lunaire, au 4 avril. #JusticePourMouais.
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Je suis énervé. Par le gouvernement, les factures de gaz, l’idée de travailler jusqu’à la mort… diverses formes d’agacement, sans centre de gravité. Il semblerait que les deux tiers de nos concitoyens français sont dans le même état d'esprit. Puisse cet agacement devenir moteur. Et que prédomine le désir de se fédérer et partager nos agacement communs.
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Le corps des usagères et usagers de drogues (des « toxicos »), est une énigme pour beaucoup de gens. Tout comme celui des personnes de la rue. Chercheurs, chercheuses, psys, sociologues, se sont penchés sur la question. Plusieurs théories émergent. Toutes sont plus ou moins acceptées ou décriées ; rien n’est absolument clair. En tout cas à mes yeux. Laissons donc la parole au terrain.