Mouais, le mensuel dubitatif. Journal local niçois, tendance anarcho-écolo-punk. Propagandistes professionnels depuis 2019. Satire, enquêtes, billets d'humeur...
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Ce samedi 9 janvier a lieu à Brignais (69) une marche en hommage à Idir, mort au mitard. L'occasion de vous livrer le témoignage de trois détenues nous parlant de leurs conditions de détention et de la prison, « un monde à part, qui échappe au respect de nos droits. Ici, nous avons découvert tout l’inverse de notre devise : liberté, égalité, fraternité ».
Ils sont pas contents les journalistes ! La loi Sécurité Globale, z'aiment pas, ils disent que ça les empêchera de bosser tranquillou. Alors ils signent des pétitions, ils vont dans la rue, écrivent des tribunes et nous demandent de les soutenir, comme quoi la démocratie est en danger tout ça. Mais on se demande un peu : ils étaient où, avant ?
Les médias sombrent dans le discrédit : trop uniformes, trop coupés du réel. De son côté, art populaire par excellence, le rap a passé le cap de la quarantaine. Comme tout quarantenaire, il a bourlingué, a eu une jeunesse pétaradante et s’interroge pour la suite. Plus vivant que jamais, le rap a endossé un rôle de documentaliste pour les opprimés, les sans-voix, les relégués.
Les complotistes, le succès de Hold-Up en témoigne, sont partout, pas très étonnant quand l'angoisse galope à dos de COVID vers la fin du monde. La gestion actuelle de la crise COVID en laisse beaucoup sceptiques, c'est normal, et si l'on se fie aux médias, ou tu plies sans sourciller, ou t'es comploto bon pour l'asile. Et si la zététique, l'art du doute, pouvait nous aider à sortir de l'impasse ?
Loi dite de « Sécurité globale » : donner plus d’impunité à la police, est-ce raisonnable ? « Interpellé devant un collège, je pars au poste avec ces messieurs CRS parce que j'ai dit “ça me glace le sang ces armes devant une école”. J'ai un enfant autiste dans la voiture qu'ils veulent amener aussi, je campe pour empêcher ça en attendant que mon chef vienne le chercher. C'est beau. »
C’est fini la bamboche ! Ce second confinement, dû à l’incurie de l’exécutif, est un nouveau coup fatal pour le monde de la culture. Et notamment pour les librairies, et la petite presse libre, contre-pouvoir nécessaire mais privé de ses lieux de diffusion. Comme les expulsables en attente de la fin de la trêve, et comme les p’tits rouge-gorges, nous ne sommes pas sûrs de passer l’hiver…
« Concrètement, les détenus fumeraient en moyenne un demi-joint à trois joints par jour. Des chiffres stupéfiants lorsqu'on sait l'interdiction de consommer du cannabis en France, qui plus est derrière les barreaux….. » : « comment pallier ce problème dans un lieu où la violence, la fracture familiale, la détresse sont cloisonnées dans ces murs ? » Aucune réponse ! Parole de détenu.
Emmanuel, j’ai entendu tes annonces hier. Il existe des faits que j’observe de ma petite place de psychologue en plusieurs emplois financés par l’ARS et la protection de l’enfance, donc par nos impôts. Et de cette place forcément moi aussi Emmanuel, je suis inquiète, très. Mais pas pour les mêmes raisons.
En réponse à la tribune « ensemble, défendons la liberté » initiée par Riss et relayée par une centaine de médias régionaux et nationaux. Parce qu’on se demande bien de quelle liberté ils nous parlent.
« La radicalité victimaire – “les activistes néo-féministes nous mènent tout droit à un monde totalitaire qui n’admet aucune opposition” dit Élisabeth Badinter - fait du dégât, à défaut de favoriser le débat ». Ce n’est pas Valeurs Actuelles, c’est le Canard Enchaîné, et c'est ce qu’on peut entendre dans la plupart des médias. Leur mot d’ordre : le féminisme va trop loin ! Ah bon ?
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