
Muzna Shihabi
Ex-conseillère de l’OLP, responsable de développement au Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris.
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Palestine sans filtres
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733 jours de génocide : le temps du jugement
En 733 jours de génocide, le vernis humaniste de l’Occident s’est craquelé. Derrière la langue feutrée de la diplomatie et les sermons sur la morale universelle, Gaza a mis à nu un monde prêt à tout justifier, sauf la vérité palestinienne. Commence désormais l’heure des comptes, pour les armes, et pour les mots. -
Macron reconnaît, Israël anéantit
Reconnaître la Palestine sans briser l’appareil de la colonisation, sans suspendre les armes, sans frapper au portefeuille les entreprises complices, sans traduire les criminels devant la justice, ce n’est pas reconnaître, c’est détourner le regard du génocide en cours. -
La mémoire volée : réponse à Jean-Pierre Filiu
Accuser Husseini de la Nakba et le Hamas de la destruction de Gaza, comme le fait Jean-Pierre Filiu, c’est effacer l’essentiel: la Nakba comme le génocide à Gaza ne sont pas l’œuvre des Palestiniens, mais l’aboutissement d’un projet colonial européen. Depuis un siècle, l’Europe trace les cartes, arme Israël, fabrique l’exil palestinien et exige des victimes qu’elles se déclarent coupables. -
Non, la question de la Palestine ne commence pas avec les cris de l’oppresseur
Quand quinze ministres des Affaires étrangères de pays qui se présentent comme les gardiens du droit publient une déclaration solennelle mais ne prononcent pas un seul mot sur l’occupation, la colonisation, le blocus, l’apartheid ou le génocide en cours à Gaza. Leur déclaration n’est pas une avancée diplomatique. C’est une feuille de route pour l’oubli organisé. -
L’effacement poli des voix palestiniennes
À chaque débat sur Gaza, les voix palestiniennes sont conviées pour témoigner, rarement pour penser. L’analyse reste l’apanage d’Israël, même critique. Ce texte interroge ce déséquilibre tenace et rappelle ceci : la Palestine n’est ni décor ni reflet. Elle mérite d’être pensée pour elle-même.