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Le blog de nadia kamali

Scénariste et professeure de Lettres
Paris - Casablanca
  • Rimbaud était noir. Et cela devrait suffire.

    Par | 31 commentaires | 30 recommandés
    Lors d’un bord plateau, un spectateur s’étonne : pas d’acteur noir dans une pièce sur la Négritude ? La réponse, magistrale, interroge une obsession contemporaine : faut-il être pour pouvoir dire ? À l’heure où le visible semble primer sur le sens, le théâtre de Layla Metssitane rappelle que l’identité n’est pas un costume.
  • De la République à Versailles : les Sarkozy de père en fils et les gueux au trou

    Par | 31 commentaires | 153 recommandés
    Louis Ier défile sur les plateaux. Héritier tranquille d’un nom devenu capital. D’autres, sans nom, dorment en cellule pour une menace désespérée. Inspirée par Léviathan de Lorraine de Sagazan, jouée à l’Odéon, ce billet interroge nos institutions quand elles cessent de garantir l’égalité. La République encense-t-elle ses princes, pendant qu’elle expédie ses sujets ?
  • CE QUE NOS NOMS NE DISENT PAS.

    Par | 3 commentaires | 3 recommandés
    Alors que le Maroc est à l'honneur en France en ce moment, ce billet raconte ce moment suspendu, entre visibilité nouvelle et crainte de la chute. Quand nos noms résonnent sans malaise mais la question demeure : que disent-ils vraiment de nous ? Et surtout, que taisent-ils ? Une histoire entre deux rives, entre espoir fragile et lucidité.
  • Quand la critique devient suspecte, la parole devient résistance.

    Par | 2 commentaires | 7 recommandés
    Dans certains lieux de travail, poser une question devient un acte de rébellion. La critique est mal vue, la loyauté exigée, et le simple fait de vouloir mieux, suspect. Quand revendiquer un droit passe pour une attaque, il ne reste qu’une issue : parler. Ensemble. Fort. Et refuser de se taire quand le silence abîme.
  • Ceux qui créent une école privée hors contrat ne la créent jamais seuls.

    Par | 2 recommandés
    Les fondateurs d’écoles sont glorifiés comme des visionnaires solitaires. Mais derrière chaque projet éducatif, il y a une multitude de travailleurs sans lesquels rien ne tient. Cette tribune interroge la légitimité de ceux qui s’approprient ce qui a été construit à plusieurs.