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Le blog de nadia kamali
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Ses billets de blog
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La disparition polie : anatomie d’une violence contemporaine
Dans une salle de formation, j’ai croisé des mots impeccables et des collègues éreintés. Ce contraste m’a sauté au visage : il ne manque pas des protocoles, il manque du regard. Le système parle de prévention ; les travailleurs parlent de survie. -
Les petites victoires
Le capitalisme moderne a trouvé mieux que l’exploitation : la gratitude. Il ne demande plus qu’on travaille, mais qu’on aime ça. C’est l’histoire d’une désillusion devenue lucidité, et d’un mot « syndicalisme » qu’on croyait démodé et qui revient battre dans les veines. -
Les rues tremblent au Maroc
Au Maroc, l’urgence se paie en dirhams et en silence. Héritage colonial, corruption huilée, fatalisme comme anesthésie : l’hôpital est devenu théâtre de la survie. Puis, depuis peu, des écrans se lèvent, des jeunes filment et diffusent, brisant la résignation. Dans ce tremblement commun, un "nous" fragile s’esquisse. Et notre gouvernement actuel se devra de répondre à cette colère digne et nue. -
Schadenfreude : respirer après l’impunité
Voir Sarkozy condamné, lever son verre à la mort de Le Pen, s’avouer soulagé devant l’effritement des intouchables. Rire quand certains chutent n’est pas de la cruauté mais un souffle repris. Ce texte dit sa Schadenfreude et déroule la litanie des mots qui salissent, des figures qui vacillent et des statues qui se fissurent enfin. -
Chamallow algorithmique contre glaive masculiniste
Le capitalisme nous aura donc tout vendu : la lessive, le bonheur, et désormais la parole elle-même. Un abonnement mensuel pour remplacer la contradiction par un code. Les familles rétrécissent, les voisins se taisent, les enfants demandent du muscle en public et du sucre en privé. Reste à savoir : qui est le monstre ? La machine qui flatte, ou nous qui l’avons réclamée ?
