Je ne sais pas écrire autrement que dans une certaine urgence. Je n'ai pas de thème véritable si ce n'est le temps : le présent et celui qui passe.
Un jour, au cours d'un voyage au Guatemala un autochtone1…
m'avait dit : "Ici, l'heure, c'est quand on est prêt". J'essaie, dans cette petite activité annexe d'écriture, de me conformer à ça. Autrement dit, il n' y a pas de ligne ici. Juste des sortes de confettis.
Certaines réactions à l'issue du premier tour des primaires "de gauche" m'ont fait penser à la célèbre phrase "les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait". Et puis j'ai songé qu'il y avait peut-être d'autres choses à glaner dans les saillies du bonhomme. J'ai fait un marché très subjectif à l'issue duquel certaines répliques m'ont semblé ne pas manquer d'à propos.
La poésie des jardins japonais invite à un certain détachement qui n'est pas indifférence aux soubresauts de l'actualité politique de ces derniers jours mais plutôt une invitation à prendre le temps de comprendre.