Je ne sais pas écrire autrement que dans une certaine urgence. Je n'ai pas de thème véritable si ce n'est le temps : le présent et celui qui passe.
Un jour, au cours d'un voyage au Guatemala un autochtone1…
m'avait dit : "Ici, l'heure, c'est quand on est prêt". J'essaie, dans cette petite activité annexe d'écriture, de me conformer à ça. Autrement dit, il n' y a pas de ligne ici. Juste des sortes de confettis.
Dans la sidération où nous sommes, jeter de la confusion sur de l’emballement est explosif. Il devient difficile de s’autoriser à penser, y compris dans les milieux autorisés, pour reprendre la formule de Coluche. Nous sommes en train de perdre toute raison.
Aucune existence ne va de soi, a fortiori celle lestée dès le départ par l'ombre de la déportation. Etre juif et fils de "dèpes" : comment faire tenir tout ça, tenir avec tout ça. C'est cette construction personnelle, sabre au clair, que raconte le livre.
"Less is more" m'avait dit cette photographe professionnelle, mais le numérique allié au sentiment que l'on ne reverra peut-être (sans doute) jamais ce que l'on a sous les yeux, n'incite pas à l'économie. Face à cet amas de clichés, les mots ont du mal à émerger. Alors, en attendant que tout cela décante ...quelques confettis
"Pourquoi les clowns ont tant de succès en politique en Europe ?". Le "tant de succès" me paraît un tantinet exagéré, dès lors, doit-on se poser la question?