Né à Marseille en 1957, j'ai vécu en Algérie jusqu'aux grands massacres de l'été 1997. Si l'écriture ne faisait pas partie de mon destin, elle s'est imposée à moi comme un moyen de dire l'indicible et1…
de remettre en question le discours officiel, ainsi que la propagande largement diffusée par les médias, tant algériens que français. Mon premier livre, Qui a tué à Bentalha ?, est paru aux Éditions La Découverte en octobre 2000. Depuis, je m'efforce modestement de contribuer à l'analyse de sujets qui me tiennent à cœur et de partager ma vision.
La plume est un instrument puissant contre la désinformation et l'ignorance.
Alors que la dégradation de la situation des droits de l’Homme en Algérie est dénoncée par nombre d’organisations non gouvernementales (dont la LDH), la Fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme s’indigne contre les pratiques abusives de la préfecture de police pour museler l’expression des soutiens au Hirak à Paris.
« Le journalisme dans les systèmes autoritaires, c’est parfois une aventure humaine qui porte en elle toujours des espoirs. Le propre de ces régimes, c’est d’éteindre à petits feux les espoirs des gens.» Mohammed Harbi
Pendant des décennies, la dictature à façade civile s'est attelée à atomiser la société, à infantiliser les citoyennes et les citoyens, à imposer des mécanismes de dépendance, de népotisme, laissant le pays dans une situation inédite
Pourquoi, depuis le début de la mobilisation du peuple algérien, les chefs de l’armée se refusent-ils à tout dialogue ? Et pourquoi certains « opposants » rejoignent-ils finalement leur proposition d’une élection présidentielle immédiate ? Parce que les uns et les autres craignent qu’un vrai changement démocratique conduise à mettre en cause leur rôle dans la « sale guerre » des années 1990.
Chacun sait sur quoi s'est construit notre système politique, depuis l'indépendance de l'Algérie, dont la première spécificité est l'opacité et où les décisions sont prises en dehors des circuits légaux.