L'immense camp du "Cheval noir", à Pantin, a été démantelé, et les réfugiés enfin "mis à l'abri". Mais pour où ? Quelle responsabilité pour l’État et les territoires ?
À Pantin en Seine-Saint-Denis, de jeunes Afghans sont rassemblés dans un camp de fortune. Leur nombre enfle chaque semaine sans qu'aucune autorité ne les protège. Alors que 400.000 locaux institutionnels sont vides en Île-de-France, leur mise à l'abri par la préfecture est une urgence ! Depuis des mois aux côtés de ces réfugiés, le collectif Pantin Solidaire a appelé à manifester ce dimanche.
Je viens d'une époque où la télé diffusait un strip-tease le samedi à 20h pour remonter le moral des mecs. Une époque où le mot sida était une source de blagues salaces. Une époque où Leeb faisait rire en imitant les visages des noirs et où Lagaf' chantait la zoubida.
On appelait ça la liberté d'expression.