Syndicaliste CGT, ancien directeur du Métafort d'Aubervilliers, lieu d'expérimentation des applications numériques aux projets artistiques et associatifs.
Paris
La violence occupe nos écrans, chacun en voit les effets, mais la combattre suppose d’en identifier les causes. Ces causes si elles sont multiples sont à rechercher dans les effets précisément. En d’autres termes : à qui profite ce climat de violence ? Essai d’analyse.
Ce long week end aura été l’occasion via les médias de tenter de déstabiliser l’opposition grandissante à la loi dite Travail. L’imagination n’étant guère l’apanage des politologues attitrés, on retrouvait d’une chaîne à l’autre deux arguments qui justifieraient le coup de force. Photo : Allaoua Sayad
Indéniablement, et les experts-comptables en manifestants du ministère de l'Intérieur comme les médias complaisants n'y changeront rien, la mobilisation contre la loi Travail s'intensifie. Beaucoup de jeunes, des moins jeunes et des anciens ont crié leur colère dans les rues de France.
Les amateurs de fictions policières connaissent bien la fable du méchant flic et du gentil policier, censée faire plier le délinquant en alternant menaces et compassion. C’est semble-t-il la méthode employée par le Premier ministre pour faire accepter le projet de loi Travail. Mais pour quel objectif ?
Le Premier Ministre a reçu lundi les organisations des étudiants puis les syndicats de salariés pour leur présenter la nouvelle mouture du projet de loi Travail. Ce week end les communicants gouvernementaux et leurs relais dans les médias ont fait feu de tout bois pour tenter de désamorcer l'hostilité grandissante au projet de casse du droit du travail.