Syndicaliste CGT, ancien directeur du Métafort d'Aubervilliers, lieu d'expérimentation des applications numériques aux projets artistiques et associatifs.
Paris
La France a reconnu l’Etat de Palestine. La flottille internationale visant à briser le blocus israélien et acheminer l’aide humanitaire à Gaza est en passe d’atteindre son but malgré les attaques de l’armée israélienne. C’est aux peuples et souvent contre leurs gouvernements que l’on doit ces actes de solidarité et la reconnaissance de l’Etat de Palestine. La suite dépend d’eux n’en doutons pas.
L’examen du projet de réforme de l’audiovisuel public est reporté. La forte opposition des personnels a payé mais la ministre espère toutefois le faire passer avant l’été. Ce projet est mortifère pour l’audiovisuel public, la liberté de l’information, en un mot pour la démocratie. C’est aussi grave que çà et l’enjeu nous concerne toutes et tous.
« Branle-bas de combat ! La France et l’Europe sous la menace russe ! L’urgence est au réarmement ! » Le discours d’Emmanuel Macron envahit les écrans et les plateaux de télévision et gare à ceux qui mettraient en doute la nécessité d’une économie de guerre. Pourtant il y a de quoi.
Ecrit il y a un an, rien à retirer.
A Gaza en mai 2024, la famine ravage des milliers de famille, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes. Pourtant les dirigeants du « monde libre » continuent de livrer des armes à Israël, l’auteur de ce massacre qui ressemble de plus en plus à un génocide, réduisant ainsi les chances de parvenir à un cessez le feu et à la paix.
Le souvenir décevant des formidables mobilisations de 2010, qui n’ont pu empêcher la réforme ayant repoussé l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, devait être dissuasif. C’est ce qu’espérait Emmanuel Macron et ce n’est pas ce qui s’est passé.
Du ministre du Travail au président de la République en passant par la Première ministre et les élus de la majorité, la volonté de masquer la nature et les effets du projet de réforme des retraites n’aura jamais été aussi forte. Pourquoi une telle obstination malgré les millions de manifestants et l’opposition quasi unanime des salariés ?
Le président de la République et ses ministres n’ont pas été avares de bons vœux pour 2023. Ils savent pourtant que les mesures et les réformes qu’ils envisagent vont faire une vie difficile pour la très grande majorité d’entre nous. Colette, retraitée après 44 ans de travail nous dit ses indignations et ses espoirs.
C’est ce que possèdent les 500 familles les plus riches de France. Leurs fortunes ont doublé avec Macron et représentent deux fois et demie le budget national. Le parti du président, allié à la droite et l’extrême droite refuse de taxer les profiteurs de la crise, qui permettrait de soulager celles et ceux qui la subissent.
Emmanuel Macron réélu à la présidence de la République, "la logique institutionnelle" voudrait que les Français élisent une majorité de députés favorables à son programme. Le problème c’est qu’une large majorité de Français ne veulent pas de cette politique.