Syndicaliste CGT, ancien directeur du Métafort d'Aubervilliers, lieu d'expérimentation des applications numériques aux projets artistiques et associatifs.
Paris
Face aux conséquences dramatiques de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il nous faut en identifier les fondements afin d’assurer, après l’arrêt au plus tôt de l’agression et le retrait de l’armée russe, les conditions d’une paix durable et de la sécurité en Europe.
La phrase du président dans son entretien au Parisien n’est pas une maladresse. Il s’agit bien de désigner à la vindicte populaire un bouc émissaire, les non-vaccinés qui seraient responsables de la saturation des hôpitaux. Cela lui permet de dédouaner sa politique de démantèlement de l’hôpital public qu’il a bien l’intention de poursuivre. Il importe d’en comprendre les raisons.
Il est des activités essentielles qui vont de soi : se nourrir, se soigner, travailler, s’instruire, se loger. Mais pour le néo-libéral Emmanuel Macron ces activités ne sont indispensables que dans les limites des besoins du marché et de sa crédibilité.
Le désir est si fort de sortir de cette situation mortifère que nous pouvons avoir la tentation d’en minimiser la gravité. Nous aurions tort d’y céder. Les retraités et les personnes âgées, considérés comme particulièrement vulnérables, sont inquiets, voire angoissés, de devoir vivre souvent isolés et méfiants à l’égard de leurs proches et de leurs amis. Et on peut difficilement le leur reprocher.
Au moment où un projet de loi porte atteinte gravement à la liberté d’informer et d’être informés, il me paraît nécessaire de rappeler le parcours et la mémoire d’un journaliste à bien des égards exemplaire : Marcel Trillat.
Les retraités et les personnes âgées ont été les principales victimes de la première phase de la pandémie. On aurait pu penser que des mesures fortes seraient prises pour affronter la deuxième vague de Coronavirus. Et bien non, nous sommes plus démunis encore pour affronter la propagation du virus.
La décision d’Emmanuel Macron de soumettre 20 millions de personnes à un couvre-feu a suscité de nombreuses protestations. Le refus de toute dérogation, notamment pour la vie culturelle et la restauration les a amplifiées. Et pour cause : leur incohérence est flagrante.
Deux articles le même jour, le 31 juillet, dans le Figaro et sur le site de Capital préparent le terrain à ce qu’envisagent Emmanuel Macron et son gouvernement. Les contre-vérités le disputent à la mauvaise foi pour éviter que de véritables solutions émergent.
La désignation de Jean Castex au poste de Premier ministre ne doit rien au hasard. Elle confirme qu’Emmanuel Macron a bien l’intention de poursuivre la politique d’avant, moyennant quelques concessions. Le nouveau gouvernement le confirme.