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Por María José Gaona de elDESCONCIERTO.cl 14/08/2014La Cámara de Diputados aprobó la reforma al Binominal con un acuerdo entre Amplitud, Renovación Nacional y la Nueva Mayoría. Al ser votada a favor la propuesta del Ejecutivo, los ministros Rodrigo Peñailillo (Interior), Ximena Rincón (Segpres) y Alvaro Elizalde (Segegob) celebraron el “logro histórico”. Para el historiador, Sergio Grez, la reforma no ataca al problema central de la democracia.
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Histoire: Jaurès, Trotsky et l’éclatement de la Première Guerre mondiale Publié par Alencontre le 23 - juin - 2014Le 25 mai 1913, Jaurès prononce un discours au Pré-Saint-Gervais en Seine-Saint-DenisLe 31 juillet 1914, Jean Jaurès était assassiné, trois jours avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Madeleine Rebérioux (1920-2005), qui dirigea la Société d’études jaurésienne et la revue Le mouvement social, présente de la sorte Jean Jaurès face au capitalisme et à la guerre: «Pour assumer ces responsabilités, Jaurès ne voit que l’Internationale. Certes elle n’a pas à dicter leur conduite aux partis nationaux, mais à ses yeux elle est plus qu’un club de discussion, « une force intermittente et superficielle ». Il lui faut mobiliser l’opinion publique et proposer des règles, des moyens d’action. Seule, en effet, pense-t-il, la classe ouvrière, internationalement organisée, peut mettre un terme au processus de dégradation dont l’histoire contemporaine porte témoignage. Que les militaires, au Maroc, fassent haïr le nom de la France, que les radicaux attachés au monde des affaires laissent s’opérer le rapt d’immenses terres en Tunisie, ou maintiennent au Vietnam des monopoles écrasants pour les indigènes, que les civilisations les plus belles en Asie, en Afrique soient ignorées, voire méprisées par ceux qui devraient être les porteurs de l’universalisme du XVIIIe siècle, Jaurès s’en désespère, mais considère tous ces problèmes comme internationaux. «Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage»; la guerre peut jaillir des gouffres coloniaux, la politique des blocs peut déboucher sur le massacre, la pratique de l’arbitrage peut échouer. Nul, jusqu’à la fin de 1912 au moins, jusqu’au congrès de Bâle, et sans doute jusqu’en 1914, n’a vécu aussi dramatiquement l’approche de la guerre, et c’est du côté du mouvement ouvrier qu’il a cherché l’appui décisif. De congrès en congrès, auprès du Bureau socialiste international dans l’intervalle, il tente d’obtenir de l’Internationale le vote de motions précisant les moyens à employer pour empêcher la guerre. L’opposition de la social-démocratie allemande fait échouer au congrès de Stuttgart (1907), puis au congrès de Copenhague (1910) l’appel à la grève générale ouvrière contre la guerre. Jaurès savait bien d’ailleurs qu’il s’agissait d’une pédagogie à long terme plus que d’une pratique immédiatement efficace. Il meurt en plein échec : la démocratie politique, loin de s’épanouir en démocratie sociale, s’est altérée en France, la colonisation est devenue une affaire Dreyfus permanente, les forces de paix ont été battues. Mais le socialisme a vécu unifié quelques brèves années, les sectes se sont désectarisées, l’action de masse s’est développée. On se réclame toujours de Jaurès. Innombrables sont les questions qui se posent et qui portent moins sur les faits, encore mal connus pourtant, que sur l’interprétation qu’on en donne ou sur des intentions supposées. Par exemple, qu’eût fait Jaurès en août 1914? Sa mort au moment du choix décisif laisse planer finalement le mystère sur son orientation.»En 1915, Trotsky, alors correspondant de la Kievskaïa Mysl (La pensée de Kiev), a écrit ce portrait de Jaurès que nous publions ci-dessous. Ce texte a été republié en russe en 1917, ce qui explique la formule initiale «trois années ont passé». On retrouve ici le style singulier de Trotsky qui faisait de lui un portraitiste biographe d’une rare qualité. (Rédaction A l’Encontre)
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Version en castellano: Podemos, un gran acierto y una gran responsabilidad. Publié par Alencontre le 30 - juin - 2014Juan Carlos Monedero, Pablo Iglesias, Teresa Rodriguez, lors des résultats des élections européennesPar Brais Fernandez(Article publié le 23 juin 2014 sur le site de la revue Viento Sur. L’auteur est militant d’Izquierda Anticapitalista et participe à Podemos. Traduction A l’Encontre)L’apparition de Podemos a déboussolé le paysage politique. Dans une situation de blocage institutionnel, où l’instabilité paraissait plutôt être le fruit de la crise des vieux partis que celui de l’apparition de nouveaux acteurs, Podemos émerge comme une grande menace pour ceux d’en haut et un grand espoir pour ceux d’en bas.Après des années de mobilisations et de dynamiques de lutte essentiellement défensives, la marée d’indignation qui s’est manifestée avec le mouvement revendicatif du 15M [15 mai 2011: mouvement des «Indigné·e·s»] cherche à se doter d’outils en vue de lutter pour la conquête de fractions de pouvoir institutionnel, en provoquant un changement de cycle: les classes subalternes ne se contentent plus de protester, elles cherchentdésormais à transformer leur propre narration, leur propre récit, en pouvoir politique. Un secteur de la population commence à croire, de nouveau, à la possibilité de construire une société égalitaire et démocratique: l’irruption populaire discrédite la politique traditionnelle.Dans cet article nous tenterons de répondre brièvement à quelques questions. Pourquoi Podemos a-t-il été lancé et par qui? Quel est le rapport entre Podemos et les identités de la gauche? Ainsi que quelques points concernant les éléments du discours politique, les formes et modalités d’organisation et les défis à venir. Il resterait encore bien des aspects intéressants à aborder, mais je vous invite à lire cet article simplement comme une réflexion inachevée ou une contribution au débat.
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La multinationale minière Yanacocha, prétend expulser de la terre, où elle vit et travaille depuis 1994, dans les Andes du Nord Pérou (Cajamarca), la paysanne Màxima Acuña de Chaupe et sa famille, pour imposer son méga projet minier à ciel ouvert, Conga.Signez la pétition adressée au Président de la République et au Ministre de la justice du Pérou : Justice pour Máxima Acuña de Chaupe face à la multinational minière :http://www.avaaz.org/fr/petition/President_de_la_Republique_et_ministre_de_la_justice_du_Perou_Justice_pour_Maxima_Acuna_de_Chaupe_face_a_la_multinationa/?toaqZeb
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Par rédaction de A l’EncontreLe temps des grèves est là. Après les énormes mobilisations juin 2013, principalement celles de la jeunesse, aujourd’hui, ce sont celles de la classe ouvrière qui secouent les villes brésiliennes .A São Paulo, le 15 mai 2014, la ville était paralysée. Le matin même, les travailleurs de la métallurgie ensemble avec le Mouvement des travailleurs des sans toit (MTST) et Ocupação Esperança (Mouvement Occupation et Espoir) ont bloqué les avenues dans les zones périphériques de la mégalopole. Au centre-ville, les travailleurs et travailleuses du métro ont manifesté le matin et les enseignants municipaux ont organisé des démonstrations durant l’après-midi. Les grèves et les manifestations faisaient la une de toute la presse et des médias électroniques.
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Video : Ensayo de Otro IncendioAño: 2014Duración: 21:38 min.Lugar: Valparaíso, Santiago - Región Chilena.Por Productora deComunicaciónSocial PLUS El sabado 12 de abril de 2014 un enorme incendio afectó a los cerros de Valparaíso. El fuego dejó más de 2.900 viviendas destruídas, 12.500 personas damnificadas, 16 personas fallecidas y más de 500 heridxs.A través de un viaje a los cerros con cámara en mano, buscamos encuentros y conversaciones con personas afectadas y voluntarixs, intentando registrar la realidad más allá del show televisivo.
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Publié par Alencontre le 20 - avril - 2014Par Sergio GrezEntre le samedi 12 et le mercredi 16 avril 2014 un incendie a frappé Valparaiso. Dans l’après-midi du samedi un incendie d’origine forestière s’est propagé vers plusieurs collines de cette ville portuaire. Selon des estimations provisoires 1900 hectares de terrain ont été ravagés, 2900 maisons détruites, un total de 12’500 personnes ont été touchées.Comme le montre l’article de l’historien chilien Sergio Grez, les origines de cette catastrophe sont de nature structurelle et résident dans la politique néolibérale et ses conséquences néfastes en termes d’inégalité, de manque de services publics, d’urbanisation «sauvage», etc. Valparaiso est une des villes les plus pauvres du pays, avec un taux de pauvreté de 22,6% et des niveaux de scolarité très bas. De plus, 71% des travailleurs de cette ville n’ont aucun contrat de travail (http://eldesconcierto.cl/catastrofes-espejos-de-la-desigualdad-en-chile/). Le gouvernement, face à cette catastrophe, a promis d’offrir un chèque cadeau d’un montant d’environ 245€ aux personnes touchées. Ce chèque sera seulement utilisable dans les trois grandes chaînes de grandes surfaces: Almacenes Paris (du holding Cencosud, propriétaire Horst Paulmann, deuxième fortune du Chili, lié à la dictature de Pinochet et à la colonie nazie Colonia Dignidad [1]), Falabella (un des leaders au niveau latino-américain, propriété de Juan Solari) et Ripley (groupe Calderón, présent aussi au Mexique, au Pérou et en Colombie). (Rédaction A l’Encontre)
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A pesar de todas las trabas, por su determinación, los defensores del Yasuni lograron una primera victoria, más de 727000 firmas en favor de la consulta, pese a la oposición del oficialismo de Rafael CORREA, pese a los obstáculos.http://www.yasunidos.org/El que lucha no está seguro de su victoria, pero el que no lucha está seguro de su derrota.