Monsieur le Président,Je viens de lire l’appel que huit organisations patronales viennent de vous adresser. Je suis un député qu’on appelle « de terrain », même si je ne savais pas qu’on pouvait être député autrement ! Je n’ai pas fait de la politique un métier, et je fais partie des parlementaires - il parait qu’ils sont rares - qui ont effectué une carrière professionnelle en entreprise.
Depuis mes deux abstentions lors des votes d’investiture du nouveau gouvernement puis du pacte de stabilité, il ne se passe pas une journée où je ne dialogue pas avec des militants ou sympathisants qui le plus souvent me soutiennent, parfois me critiquent, et souvent s’interrogent ! Pour tous, je veux ici tenter de répondre, de façon simple et claire, aux questions qui me sont le plus souvent formulées.
Difficile soirée que celle de ce dimanche 25 mai. Bien sûr on s’y attendait, mais voir un quart des électeurs, même si l’abstention favorise évidemment ce score, apporter leurs voix à un parti dont un leader affirmait encore la semaine dernière que le virus Ebola pouvait être une solution à l’immigration….ça fait mal, ça fait honte!