Texte de l'intervention de l'économiste écologique et décroissant Federico Demaria à la table ronde sur l'après-croissance "Bien-être au delà de la croissance" organisée par la Commission Européenne à Bruxelles, le 22 Février 2018.
Né en l’an 2000, le mouvement pour la décroissance s’est internationalisé surtout à partir de 2008, année de sa première conférence internationale. Pour célébrer les dix ans de ces conférences, le mouvement pour la décroissance a préparé trois grandes rencontres, à Malmö, Mexico et au Parlement Européen de Bruxelles.
Le collectif d’organisation des Conférences Internationales de la Décroissance est heureux de vous annoncer trois nouvelles rencontres en 2018. Après les conférences de Paris en 2008, Barcelone en 2010, Venise et Montréal en 2012, Leipzig en 2014 et Budapest l’année dernière, nous vous invitons toutes et tous à :
Les élections présidentielles approchent à grands pas et les gauches se questionnent : faut-il s’allier, construire une large union pour envisager la victoire ? Par cette tribune, les auteurs du Projet de Décroissance, tiennent à nous alerter : les circonstances ne doivent pas enterrer le débat fondamental quant au projet commun, aux défis nombreux...
Les idées de la décroissance cheminent, explique l’auteur de cette tribune, qu’il s’agisse de la mise en question des façons de consommer, de celles de voyager, ou de la manière de vivre son temps libre. Néanmoins, la « masse critique » ne sera pas atteinte sans intervention sur le terrain politique.
En 2013 nous publiions « Un Projet de Décroissance ». En 2015 nous avons participé au projet de recherche : Modélisation prospective de scénarios de décroissance. Au delà de sa désirabilité, est-ce que la Décroissance est pertinente et cohérente d'un point de vue économique, énergétique et sociale ?
Le revenu d’existence fait irruption dans le débat public. Nombreux sont les responsables politiques à le reprendre, mais en y accolant des objectifs bien différents. On ne peut penser cet outil indépendamment du projet de société dans lequel il s’inscrit. Car derrière le revenu d’existence, c’est la répartition des richesses et du travail, la réappropriation des productions...
"la DIA a pour objectif de se réapproprier le sens de nos vies : que produisons nous, comment, pour quel usage ? Loin de refuser le travail en tant qu’activité, la DIA le redéfinit pour le mettre au service de l’homme et non de l’économie. Cette proposition vise à nous affranchir de la centralité du travail qui conduit à nous déshumaniser et à faire de nous de simples agents économiques"