Lutte contre les violences intra-familiales, milite pour les droits des femmes & des enfants. Apporte des ressources pour les victimes & leurs proches
Paris - France
Nous souhaitons une réforme du délit de non représentation d’enfant pour mieux protéger l’enfant.
Nous avons créé cette association afin de promouvoir une réforme de la loi sur le délit de non représentation1…
d’enfant pour permettre de mieux protéger l’enfant. Nous ne voulons PAS le supprimer mais nous souhaitons réformer la loi dans deux cas :
- pour que le parent protecteur ait le droit de protéger son enfant d’un danger plausible – attouchements, violences, harcèlement – de la part du parent violent ;
- ou lorsque l’ado refuse de se rendre chez le parent qui a un droit de visite et d’hébergement. Que peut faire le parent ? Il faudrait que le parent violente l’enfant ou exerce sur lui des pressions psychologiques.
https://www.protegerlenfant.fr/
Violence et pouvoir sont les deux armes des personnes maltraitantes. Pour protéger l’enfant dans le cadre de violences, il faut garder à l’esprit qu’on est en présence d’un agresseur. D’un mari, d’un père, mais aussi d’un agresseur, qui fonctionne dans un registre de pouvoir et de violence, y compris envers l’enfant.
Khatidja cherche à se protéger elle et ses enfants. Ce témoignage montre combien les violences conjugales et les violences faites aux enfants sont imbriquées.
Combien il est difficile de protéger ses enfants.
Qu’une femme qui bénéficie d’ordonnance de protection ou de téléphone grave danger doit les renouveler régulièrement et qu’entre temps elle n’est plus protégée.
« Il y a pour tout le monde une incorporation de la peur et de la grammaire du silence autour de l’inceste.
Le véritable interdit ou tabou de l’inceste, ça n’est pas de le commettre, puisque ça arrive partout, tout le temps, mais c’est d’en parler. »
Dorothée Dussy
Notre association a reçu de nombreux témoignages de mères qui ont dénoncé des faits d’abus sexuels, incestes, maltraitances ou violences sur leur enfant de la part du père, mais qui n’ont pas été entendues par les tribunaux ; elles sont soit condamnées à de la prison pour délit de non représentation d’enfant, soit la garde de l’enfant est transférée au père.
Édouard Durand s’intéresse de près aux violences conjugales, aux violences familiales et à la question du droit de l’enfants dans un cadre de violence familiale. Il considère que la protection de l’enfant passe nécessairement au préalable par la protection de la mère.
Edouard Durand défend le fait qu’il n’est pas nécessairement dans l’intérêt de l’enfant de garder un lien avec un parent violent.
Vous êtes victime de violences familiales ou conjugales ?
Vous avez le droit de fuir, même si nous sommes en situation de confinement !
Voici un guide pratique.
Le silence et l’inaction de la justice française face à la protection des enfants a été dénoncé par deux rapports de l’ONU en 2003.. mais rien n’a changé depuis… hélas…
L’ONU y dénonce la suspicion des tribunaux et estime que l’on assiste en France à une silenciation des victimes.
Le délit de non représentation d’enfant ne devrait pas s’appliquer dans deux cas:
1/ Lorsqu’un parent craint un danger plausible pour l’enfant – maltraitance, attouchements, violence, inceste – il faudrait appliquer le principe de précaution et la protection de l’enfant;
2/ Lorsque l’ado refuse de se rendre chez le parent qui a un droit de visite et d’hébergement. Que peut faire le parent ?