La fermeture des écoles est une mesure nécessaire et utile qui va dans le sens de la protection des élèves, de leurs familles et des personnels. Elle s’accompagne, comme Jean-Michel Blanquer l’a décrété, d’une politique volontariste de « continuité pédagogique ». En tant qu’enseignantEs, il est nécessaire que nous réfléchissions à ce concept et à ses implications sociologiques comme pédagogiques.
Il y a cette image au départ. Comme sortie d’un de ces mauvais téléfilms qu’on fait sur l’Ecole, tellement elle parait outrée et mal jouée. On se pince et on se rend compte que c’est réel. On a mal pour les protagonistes, on s’imagine à leur place. Et on se dit tout de suite que dans le contexte politique actuel autour des questions d’Ecole, il n’en sortira certainement pas du bon…
Ce n'est pas l'heure des bilans. A bas la dictature des chiffres ronds ! Ce « 100 mars » n'est qu'un mercredi comme les autres : la Coméduc continue son travail et sa lutte pour une éducation affranchie du « monde de la loi travail ».
Le groupe de travail "Monde des Pédagogies" de la Coméduc organise régulièrement des ateliers-débats avec les mouvements pédagogiques. Après Freinet et la pédagogie institutionnelle, c'était au tour du GFEN. Récit d'un beau moment de pédagogie émancipatrice.
Ce manifeste a été élaboré par la Commission Education de Nuit Debout Paris, qui réunit régulièrement des personnes intéressées par les questions d'école et d'éducation au sens large, place de la République. Il s'agit d'un point de départ. Son contenu a élaboré en groupe restreint puis débattu, amendé collectivement et enfin adopté par vote lors de la Commission du 65 mars.