L’ouvrage, "Les langues-cultures, moteurs de démocratie et de développement" (Le Croquant, 2019), coordonné par Martine BOUDET, renferme, outre une introduction, dix-huit contributions qui forment autant de chapitres.
La contre-révolution idéologique et la montée en puissance d'un néolibéralisme autoritaire ne peuvent être endigués sans un recours accru aux sciences sociales et aux humanités, à leur méthodologie, notamment critique.
Comme tout ouvrage collectif, celui-ci est hétérogène et chacun y puisera par une lecture sélective pour agir dans la perspective donnée par le sous-titre : défendre la démocratie à tous les niveaux de l’enseignement.
A l’occasion de son 100e anniversaire, cette rétrospective bio-bibliographique de Martine Boudet porte sur ses travaux en matière de cultures et de sciences.
Les réactions hostiles à la loi Molac révèlent des clivages politiques plus profonds que les oppositions traditionnelles entre partis. Pour comprendre ces clivages, il faut remonter à leur source: l’ethnocentrisme.
Les réactions hostiles ou mitigées face à la promotion des langues régionales par un enseignement bilingue sont en décalage par rapport à ce qui existe déjà et qui a largement fait ses preuves.
Depuis l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty dans le cadre d’un attentat terroriste, les ministres de l’Education nationale et des Universités mènent une croisade « anti-séparatiste ». Faisant écho à la proposition de loi qui est actuellement en discussion sur « le respect des principes républicains ».
Depuis le drame de Conflans Sainte-Honorine, en hommage à notre collègue Samuel Paty, beaucoup a déjà été écrit. Dans le monde enseignant, un consensus existe sur l’exercice de l’esprit critique à l’Ecole instance laïque, et en même temps sur la lutte contre les discriminations, par la réhabilitation de l’éducation prioritaire.