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« Ces chaînes seront brisées » Récits palestiniens de lutte et de résistance dans les prisons israéliennes.
Ce livre qui vient de sortir chez Scribest est la bienvenue traduction française d'un recueil de récits de détenus et détenues palestinien.ne.s préparé sous la direction de Ramzy Baroud et paru en anglais en 2020. C'est une œuvre aussi troublante et émouvante que nécessaire.
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Le 22 juillet 2025, une mobilisation spontanée a eu lieu au port de Syros, une île des Cyclades située en mer Égée, en Grèce, pour empêcher l’accostage d’un bateau de croisière transportant des touristes israéliens.
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Le réseau francophone pour la santé mentale en Palestine (https://frpmhn.org) exhorte nos représentant.e.s de gouvernement national et européen à prendre de toute urgence les décisions qui s'imposent devant le génocide qui se déroule à Gaza. Les mots ne suffisent plus et le silence est désormais complicité.
Voici reproduite la lettre belge en français et en flamand ainsi que la lettre française.
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À travers une lecture psychanalytique, ce texte explore l’articulation entre haine destructrice et jouissance mortifère dans le discours guerrier israélien. Il interroge les effets psychiques et symboliques d'une violence radicale, où l'autre est réduit à l’animalité, nié dans son humanité, et privé jusqu’à la mémoire des lieux.
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La violence des Palestiniens est sans commune mesure avec celle - occultée et anonymisée - qu’ils subissent depuis des décennies. Des discours de propagande mobilisant l’affect contre la pensée, l’inversion de la position de victime, l’exaltation de mythes bibliques hors réalité, contrastent avec la franchise de Dayan — à une époque où l’aveu de la violence supplantait le discours pervers.
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À Gaza, la barbarie s'intensifie dans un silence assourdissant. 40 % des 41 909 morts sont des enfants, écrasés par les bombes et la faim. Pendant ce temps, le monde détourne le regard : des milliards investis dans des rites sacrés ou des calculs géopolitiques, mais rien pour ceux qui agonisent. À Gaza, la vie meurt chaque jour, et l'indifférence mondiale résonne comme un second crime.
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Depuis les accords Sykes-Picot en 1916 jusqu’à l’actuelle extermination de la population palestinienne de Gaza, l’Histoire du monde arabe est marquée par des découpages imposés, des révoltes écrasées, et des crimes dissimulés sous le masque du droit international. Une chronique de domination et de résistance, où le silence complice se mêle à la souffrance des peuples. (second de trois articles)
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Comment dire l'indicible ? À Gaza, la violence dépasse l'entendement : bombardements incessants, morts anonymes, lieux dévastés, et un peuple réduit à des chiffres. Les mots peinent à saisir cette réalité brute où la mort devient orgie. Face à cette "wahshiya" – sauvagerie sans limite – écrire, c'est résister, tenter de restituer ce qui défie toute représentation. Premier de trois articles.
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L'attaque effroyable cette semaine sur l'hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza, désormais sans infrastructure sanitaire, a amené nos réseaux pour la santé mentale en Palestine à pousser d'urgence ce cri d'effroi et d'indignation -- et à exhorter à agir.
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Sous les regards croisés du poète Mahmoud Darwich et du philosophe Gilles Deleuze, la déshumanisation et la mise à l’écart des Peaux-Rouges et des Palestiniens ne sont pas sans rapport. De plus, la destruction de ces peuples s’accompagne d’un « pacte dénégatif » - d’une attaque contre la pensée - chez des agresseurs confrontés à l’insupportable contradiction entre leurs valeurs et leurs actes.