Matière première d'une certaine presse et du débat politique, les faits divers sont aujourd'hui extraits de leur contexte, simplifiés, grossis et instrumentalisés pour alimenter des récits stigmatisants et xénophobes. Comme avocats, nous devons combattre collectivement cette dérive qui nourrit une vision tronquée de la réalité, où l’étranger devient, par construction, le coupable idéal.
Au lendemain des massacres commis contre la communauté alaouite le 9 mars 2025, rares sont ceux qui ont cru Ahmed al-Chaara lorsqu’il annonçait la création d'une commission d'enquête indépendante et promettait la fin de l’impunité après 54 ans de dictature. Des paroles aux actes, il n’y a pourtant qu’un pas.
Au lendemain des massacres commis contre la communauté alaouite le 9 mars 2025, rares sont ceux qui ont cru Ahmed al-Chaara lorsqu’il annonçait la création d'une commission d'enquête indépendante et promettait la fin de l’impunité après 54 ans de dictature. Des paroles aux actes, il n’y a pourtant qu’un pas.
Selon la dernière circulaire ministérielle du 27 janvier 2025, la « nouvelle justice » voulue par Gerald Darmanin doit répondre à un impératif de publicité, non plus au sens juridique mais au sens strictement médiatique du terme. Qu'importe la décision pourvu qu'on ait bonne presse.
Au cœur des discussions que drainent les conflits actuels du Levant, se pose la question de la légitimité juridique des interventions militaires ; la guerre est-elle juste ? et si oui, jusqu’à quand ? En finir avec ces questions insolubles, c’est accepter d’abolir l'actuelle théorie de la « guerre juste », pour la remplacer par celle d'une guerre juridiquement « abusive ».
Par Romain Ruiz
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Si de tout temps à jamais le vote « paysan » a été un enjeu politique, sa tentative d'accaparement par l'extrême droite n'en reste pas moins une escroquerie intellectuelle qui tend, exactement comme le système qu'il prétend combattre, à maintenir le monde agricole dans l’« ordre éternel des champs ».
Au lendemain du renvoi du premier dossier poursuivi en France concernant le génocide commis à l'encontre de la communauté yezidie, la présente Tribune lance un appel à l'élargissement des conditions d’accès au fond de garantie des victimes. La France ne peut pas continuer à poursuivre au nom d'une compétence universelle qu'elle s'est elle-même arrogée, sans pour autant en assumer les conséquences.