Les débats actuels au PS peuvent paraître abscons à ceux qui ne sont pas encartés, en effet certains comportements ne sont pas cohérents, et les paroles des uns peuvent apparaitre contraires à leurs propres actes. Tout ceci s'explique par la théorie de la relativité générale socialiste. Nul besoin d'être doué en physique pour la comprendre, il suffit de 5 minutes.
Certains camarades du PS veulent nous entraîner dans des faux débats. C'est le cas par exemple d'Henri Emmanueli. Pour lui "Ségolène Royal porte peut-être l'aspiration au changement mais aussi une ligne stratégique d'alliance avec le MoDem" Voilà typiquement le faux débat où certains veulent nous entrainer.
Pour l'instant je n'ai pas lu toutes les contributions. Je me suis contenté des suivantes. Et je donne mon avis personnel sur ce que j'ai lu et découvert. Ma grille de lecture est donc limitée aux aides, exemptions, exonérations de cotisations sociales dans l'entreprise , et à la démocratie sociale.
Ce billet a été repris du blog "La pire Racaille", la plume est alerte et aucune tournante verbale n'est à craindre. Ségolène Royal sort dix suggestions de réflexion pour le PS, et soudain j'ai l'impression d'être retourné dans le temps d'une quinzaine de mois. Ce qui surprend le plus, dans la force des différentes réactions, c'est que finalement la question devient tout de suite la légitimité non des questions elles-mêmes, mais de la démarche : Ségolène Royal a-t-elle le droit de poser des questions en public ?
En 10 questions essentielles, Ségolène Royal marque un avantage tactique sur les seconds couteaux qui se battent à coup de références historiques dont tout le monde se moque . C'est en répondant à ces questions, sur un mode participatif avec les militants que le PS avancera. On doit sortir des tribunes creuses, des appels sans contenu réel et passer au stade suivant : la conception d'un nouveau modèle de société. Cela ne doit pas se faire en petit comité, et faire appel à l'intelligence collective, celle des militants, des élus, des anciens ministres et premiers ministres, des experts , des amis et des copains.
Elles sont le lieu où toutes les inégalités se manifestent: salaire, sexisme, racisme, préférences aux fils-de, aux diplômés intelligents, refus de toute proposition hors étiquette, avantage au capital financier... Pourtant nos concitoyens ne vomissent pas le travail, ni la valeur travail. Mais par contre ils trouvent que notre pays est le plus mauvais dans l'UE en ce qui concerne la qualité des relations entre manager et employés.