La première partie de ce texte a présenté le contexte général dans lequel s’inscrit l’affaire "Sweet Beauty". Cette deuxième partie retourne à l’histoire politique du Sénégal à travers sa justice pour expliquer l’un des talons d’Achille d’une démocratie depuis longtemps boiteuse parce que tributaire d’un hyper-présidentialisme qui en est le vice rédhibitoire.
Les derniers événements qui ont enflammé le Sénégal conduisent à une réflexion approfondie sur l’histoire politique récente ou lointaine du pays pour y déceler les germes d’un mal qui ronge depuis longtemps toute idée de démocratie dans ce pays : l’excès de pouvoir qu’induit un présidentialisme devenu obsolète.
Il y a quelques années, l'arrivée de Donald Trump au pouvoir fut un véritable coup de tonnerre politique aux États-Unis. Cette histoire récente peut-elle encore servir de leçon à la veille d'un scrutin présidentiel lourd de dangers en France?
Alors que la mort de George Floyd suscite encore émoi et stupeur à travers le monde, la question du racisme systémique se pose de nouveau avec acuité aux États-Unis. En France comme ailleurs, et malgré les sempiternelles dénégations officielles, la même problématique est désormais inévitable dans le débat public, avec des soubassements que seule l'histoire pourrait aider à appréhender.