Le 23 mai dernier ont eu lieu deux actions de désobéissance civile non violente à Paris, à l’occasion de l’Assemblée générale de TotalEnergies. Des membres de Scientifiques en rébellion ont contribué à cette journée. Ce texte vise à relater ces évènements et à interroger le rôle répressif de la police.
A l’heure de l’urgence écologique, est-il encore souhaitable de développer et de financer des infrastructures de recherche scientifique énergivores, coûteuses, délétères pour l’environnement et les populations, et aux retombées scientifiques incertaines?C’est la question que nous discutons ici, en prenant pour exemple le projet de FCC (Future Circular Collider) porté par le CERN. V2 du post.
Alors que l’inconséquence du 3ème « Plan d’Adaptation au Changement Climatique » focalise l’attention sur ses insuffisances, une mise en perspective révèle un projet politique de contrôle total. Derrière le trompe-l’oeil du PNACC3 se cache un projet d’accompagnement au carbo-fascisme qui se traduira par une adaptation coercitive que les états anticipent.
À l’heure de l’urgence écologique, est-il encore souhaitable de développer et de financer des infrastructures de recherche scientifique énergivores, coûteuses, délétères pour l’environnement et les populations, et aux retombées scientifiques incertaines ? C’est la question que nous discutons ici, en prenant pour exemple le projet de FCC (Future Circular Collider) porté par le CERN.
La mort de Claude Allègre, personnage haut en couleur des sphères médiatique, politique et scientifique, est l'occasion de revenir sur le concept de neutralité scientifique et de décrypter son articulation avec l'éthique et la déontologie. Si la liberté de parole est cardinale aux Scientifiques en rébellion, ils et elles maintiennent qu’elle ne saurait empiéter sur la rigueur méthodologique.
BNP Paribas diminuerait son investissement dans les énergies fossiles et affirme n’avoir pas financé le secteur pétrolier et gazier depuis 2023. Est-ce au prix d’une définition bien à elle des termes «financer» et «secteur pétrolier et gazier»? Continue-t-elle à financer Total Energies ? Avant l’AG des actionnaires, les Scientifiques en rébellion posent à la banque des questions de clarification.
Les scientifiques en rébellion ont acheté des actions BNP Paribas ! En tant qu’actionnaires, nous avons posé des questions – préparées collectivement avec des co-auteur.es du GIEC – au Conseil d’administration de la banque, qui y répondra lors son AG du 16 mai. Nous y parlons de financements, de pétrole, de gaz et de TotalEnergies. Nous serons à l’AG pour écouter les réponses.
Les Soulèvements de la Terre font partie de ces collectifs qui se substituent à l’Etat là où ce dernier échoue à répondre à l’intérêt général. Ils proposent un autre monde, un projet de société différent et réaliste où le soin, le respect, la tolérance, la justice sociale sont réellement réfléchis et mis en place au quotidien. Nous, scientifiques en rébellion, les soutenons sans réserve.
Nous, scientifiques, soutenons les mouvements de résistances aux projets de méga-bassines. Sans utilité réellement prouvée, ces retenues à ciel ouvert menacent la préservation de l’eau et des écosystèmes, et freinent la transformation de notre modèle agro-économique face aux sécheresses actuelles et à venir. Plus de dialogue est nécessaire entre agriculteur·ice·s, citoyen·ne·s et institutions.
Nous, scientifiques, avons organisé ce weekend des actions de désobéissance civile. Ce texte expose nos motivations, notre positionnement et nos interrogations. Nous appelons tous nos collègues ayant compris la gravité de la situation à nous rejoindre : loin de ternir notre crédibilité, ces actions renforcent la prise en compte de nos alertes et la confiance que les citoyen·nes nous accordent.