Incongrue, décalée, iconoclaste, ou même soupçonnée de cracher dans la soupe, quand gamine de quinze ans au pays des yéyés, elle en adopte les codes et les ondes pour s'en moquer, Stella était en 1965 - à notre insu - bien autre chose.
Au secours, on annonce un retour de Michel Polnareff ! Englué dans le néant artistique depuis des dizaines d'années, faisant épisodiquement surface sans la moindre crainte du ridicule (le concert plumes dans le cul aux frais de Canal + en plein désert du Nevada, l'épisode grotesque du Polnababy, les pantalons moule-burnes en satin vert pomme, les foules soi-disant béates de concerts à Los Angeles...), il y a bien longtemps que celui qui fut un génie, compense une créativité qui l'a fui en pitoyables excès pour attirer l'attention.
Plus les disques passent, plus Jennifer Charles et Oren Bloedow semblent dégagés de toute pression de sonner tantôt rock noir, tantôt rock de boudoir. "For house cats and sea fans" semble clairement choisir la deuxième option, tout en étant à la fois le disque le plus varié du groupe et aussi le plus finement arrangé.