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L'actualité m'amène à une piqûre de rappel, sous la forme d'une mise à jour de ce texte de l'hiver dernier, car rien n'a vraiment changé depuis, et il me semble que ces mots doivent plus que jamais être entendus, ces visages gardés dans la lumière, et ces prénoms répétés, contre l'obscurité et l'oubli.
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J'ai reçu ce matin de Téhéran cette réaction à l'assassinat de Dariush Mehrjui et son épouse Vahideh. Ce meurtre en évoque de nombreux autres, et nous rappelle que c'est tout les jours, en Iran, la liberté qu'on assassine.
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J'aurais aimé que tous ceux qui ont trouvé le chemin de ce blog et cherchent à en savoir plus sur ce qui se passe en Iran aient pu assister à cette soirée à la Gaîté Lyrique, une vraie leçon d'unité et de solidarité, de citoyenneté au sens le plus noble du terme. En voici un résumé en images.
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À une semaine du premier anniversaire de la mort de Mahsa (Jina) Amini, ce témoignage venu de Téhéran rappelle les fondamentaux et renvoie à demi mot la « France des lumières » à sa responsabilité historique.
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Carl Sagan, Saadi, des enfants morts en mer, une Sirène, une affiche rouge et des Iraniens à la Sorbonne, pour un appel à l'humanité en chacun de nous.
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La violence de cette réalité est comme une sirène qui ne cesse jamais de retentir, elle est l'air que nous respirons, le bruit de fond de nos conversations, l'arrière-goût dans l'eau que nous buvons. Elle est le silence qui s'installe dans les échanges que nous avons avec nos proches, sur des lignes téléphoniques ou internet dont nous savons qu'elles ne sont pas sûres.
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Nous sommes devenus une même famille, qui vit dans cette réalité absurde, où pendant qu'une partie des enfants prépare ses examens de fin d'année, l'autre poste sur les réseaux « je ne suis pas suicidaire, je n'ai pas de problème cardiaque » avant de sortir de la maison pour taguer « mort au pouvoir tueur d'enfants » sur les murs de la ville.
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William Shakespeare, Emmanuel Lévinas, Auschwitz, Mahsa Amini, et pourquoi nous ne devons pas nous taire face à l'ampleur, la gravité et l'intensification des crimes de la République Islamique (bien que tout nous y pousse) .
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Un court message de Téhéran, sur l'idée de Liberté, et un discours plus long, mais précieux, de l'avocate Chirinne Ardakani, lors du rassemblement tenu hier à Paris contre les exécutions de manifestants. deux lectures urgentes, à partager avec tous ceux qui refusent de se résigner.
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Ce témoignage reçu aujourd'hui de Téhéran, apporte un éclairage général sur la vie quotidienne et en particulier le lien entre extrême richesse et libertés individuelles dans un contexte de dictature. Il explique aussi, en creux, les images parfois étonnantes diffusées sur internet de lieux publics iraniens semblant échapper aux règles en vigueur.