Attraper avec les mots, les idées qui flottent, les utopies qui hésitent, les colères qui bouillonnent. Partager par l'écrit, au nom de l'espoir, au nom des batailles qu'on se doit de ne pas perdre, au1…
nom des imaginations comme portes de sortie vers le nouveau monde.
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Quand tu es parti, je n'ai pas su tout de suite expliquer pourquoi. Mais je sentais, confusément, que tout ça avait un rapport avec le fait de désirer une égale.
Comme si on ne pouvait pas mourir sans l’avoir vraiment fait exprès. Tu tombes d’une falaise, tu passes sous un bus, d’accord. C’est acceptable. J’accepte. Je dirais même plus, je comprends. Mais mourir de chaud ? Comment intégrer cette possibilité à son logiciel ? J’ai appris qu’il fait en ce moment 51 degrés sur certaines zones du Pakistan.
C’est l’histoire d’un déménagement, et en plus elle est vraie. La maison est vidée de ses meubles. Il n’est pas impossible que des émotions s’en mêlent. Qu’elles ne nous ménagent pas, et fassent remonter à la surface des souvenirs qui sourient, des enfances qui s’oublient.
Je voulais écrire un billet, et puis c’est devenu un son. Un son imparfait, amer, violemment vomi. Un son qu’on a bricolé comme on a pu avec mon père, avec l’urgence de le sortir quand il voulait dire quelque chose, vite. Enregistré à l’arrache, arrangé dans la nuit. Mais, aussi bancal et inabouti qu’il soit, j’avais envie de vous le poser là.
Sentiment absolument non-sollicité et sans doute inutile d’une jeune femme de 23 ans qui, du long de sa courte et insignifiante existence, a déjà été tentée de rendre le vote obligatoire, puis de ne plus se rendre aux urnes, et enfin de se rendre à l’évidence : son avis se trouve quelque part entre ces deux extrémités.
« Le vote du jeune est stratégique pour tous les candidats à la présidentielle ». Je suis le jeune. Voilà, c'est moi. Nous. On. J'ai des choses à vous dire.