Attraper avec les mots, les idées qui flottent, les utopies qui hésitent, les colères qui bouillonnent. Partager par l'écrit, au nom de l'espoir, au nom des batailles qu'on se doit de ne pas perdre, au1…
nom des imaginations comme portes de sortie vers le nouveau monde.
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Les réactions sont parfois plus intéressantes à étudier que l’action. La gauche réagit davantage qu’elle n’agit, de toute façon. Elle commente, et ces commentaires me mettent de plus en plus mal à l’aise. L’écart entre les paroles et les idées se creuse, et je nous sens dédoublé·es.
Mais il peut être rassuré : je ne l’ouvre pas. Parce que si je le faisais, on dirait aussi : « Lui ? Impossible. Je le connais, il est même engagé contre les violences faites aux femmes. »
Juste une anecdote qui ressemble à l’inéluctable lutte des classes. Celle qu’on bâillonne au nom des amitiés, au nom de la paix sociale. Mais qui revient au galop, parce que ce sont toujours les mêmes qui se taisent, au final.
J'ai peur qu'on ne lise pas ce billet. Parce que j'y parle de paysans, que ça ne vous concerne pas, que rien de tout cela ne vous regarde. J'ai peur qu'on ne fasse pas les liens, les passerelles, les ponts. J'ai peur qu'on continue d'ignorer ceux sur lesquels nous faisons peser tant de nos idéaux, de nos exigences, de nos quêtes de sens.
Parce que la présidentielle est un enjeu pour la gauche radicale, qu’on le veuille ou non. Mais le levier ne se trouve pas là où on le pense. Ni hors champ, ni dans l’arène. Nous devons peser en ombres chinoises, car nous désengager des échéances ne fait de nous que des idiot.es au poids plume. La politique ne doit pas se faire sans nous, même avilie et rabougrie.
Parce que les rêves des enfants sont colonisés par le capitalisme et que la bourgeoisie est son meilleur paravent, parce qu'on ne se rend pas compte de l'importance de ces espoirs calqués sur un modèle voué à l'obscurité, ces ambitions plaquées sur ce qui s'effondre.