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Depuis l’annonce de la dissolution ici, c’est le branle-bas de combat. On s’agite, on s’échauffe. On va pas se mentir : c’est un peu la panique générale. Et pour cause : depuis que je suis née, c’est la crise, la galère, le chômage, l’inflation, le changement climatique, les fake news et l’incivilité. Mais depuis que je suis née, aussi, il y a pire.
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Colères paysannes. Il y a des gens qui bloquent les routes. Ce sont ceux qui nous nourrissent et que le système est en train de manger. Je suis militante écologiste, j'ai 24 ans et ma colère se fond dans la leur. Elles sont les deux faces d'une même pièce.
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« On ne dissout pas une idée dont le temps est venu ». C’est toi qui te dissous dans la peur, en vérité. Moi à ta place, ce serait dans la honte.
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On « célèbre » cette semaine les 10 ans d’une loi, fruit de longs combats et non pas d’un geste gracieux de président, qui donnait l’autorisation à des gens de s’aimer comme d’autres gens. Une victoire à commémorer, vraiment ? Je me suis posé la question, et j’ai tenté de raviver par les souvenirs la jeune ado que j’étais à l’époque.
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Il y a quelques jours, un militant « écolo » bien connu du grand public est allé débattre sur le plateau de Valeurs Actuelles, un journal qui mérite davantage le nom de torchon raciste et conservateur, pour un évènement en live. S'en est suivie une polémique. Encore heureux.
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[REDIFFUSION] Je marche sans m’en rendre compte, dans la rue parallèle. La rue parallèle. De l’autre côté, il y a la Pride, qui bat son plein, sans moi. Où sont passées mes revendications, mes quêtes ? Que sont-elles devenues, trois ans après mon coming out ? Où est ma place, dans la rue parallèle ?
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Après une année électorale pleine de si peu de rebondissements, étranglée entre de fins espoirs et les possibilités de déroute, les élections législatives clôturent cette séquence peu alléchante de nos vies citoyennes. Avec l’impression d’avoir globalement fait du surplace, mais en pire, si c’est possible.
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Écoute publique du dernier épisode d'Oïkos le podcast, par Soldat Petit Pois, dans un lieu emblématique des luttes écologistes : La Base, à Paris.
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J’ai mis du temps à dire que j’étais entrepreneure. Que je naviguais dans la jungle de l’entreprenariat. J’ai mis du temps à le dire parce que je suis aussi militante. Parce que je suis aussi anticapitaliste. Et que pour beaucoup d’entre nous, l’entreprise, c’est un peu le diable. Le petit engrenage qui fait fonctionner tout le système.
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Pourquoi tout n'est pas bon à prendre dans le militantisme.