Attraper avec les mots, les idées qui flottent, les utopies qui hésitent, les colères qui bouillonnent. Partager par l'écrit, au nom de l'espoir, au nom des batailles qu'on se doit de ne pas perdre, au…
nom des imaginations comme portes de sortie vers le nouveau monde.
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C'est quoi, une Zad ? Qui sont les zadistes ? Quels sont leurs peurs et leurs espoirs ? Que veulent-ils nous dire, à nous, dans l'autre monde ? Que représentent-ils, dans une époque où les rêves sont réduits au silence ?
Il paraît qu'on matraque, qu'on gaze, qu'on condamne à la mort, place de la République. C'est un triste nom pour une place, qui, manifestement, n'a rien d'une chose publique. Je voulais parler, il y a une semaine, des réfugié.es que l'on « évacue » de leurs tentes comme on les évacue de nos têtes. Ce matin, ce billet est d'autant plus amer, empli d'une honte abominable.
Y'a une hémorragie de peurs qui coule de nos jeunesses covidées, j'ai décidé d'en faire la liste. En vrac, pour les piéger dans un billet, les faire disparaître et rallumer la lumière. Au nom de nos 21 ans, raturés par l'époque.
À propos de parler pour ne rien dire et de dire beaucoup pour ne rien parler. À propos de l’activisme de façade. À partir des carrés bleus, jusqu’au vide politique. La société de la comm’ nous fait oublier que sur les terrains, on manque de bras. Des hypocrites, on en a déjà.
À propos d’écoles, celles qu’on dit grandes mais qui ratatinent les champs d’horizon et les manières de pensées. À propos des années passées à travailler aux lendemains qui n’arrivent pas. À propos des otages de la vie qui attendent, convictions chevillées au corps, d’avoir assez de force pour tout envoyer balader.
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