Le tribunal administratif annule l'OQTF de Kélé, qui était victime de l'arbitraire des OQTF, ainsi que l'IRTF du 16 avril et l'assignation à résidence du 23 mai 2025, et enjoint la préfecture à lui délivrer une carte de séjour vie privée et familiale d'un an. Aujourd'hui, c'est un grand pas en avant que Kélé vient de faire, une nouvelle reconnaissance de son parcours et de ses qualités qu'il vient de recevoir, mais il reste encore du chemin à parcourir.
La préfecture tente de passer en force. Kélé sous le coup d'une nouvelle OQTF + IRTF de 2 ans + pointage hebdomadaire à la PAF ! Malgré ses 11 ans de présence en France, son intégration exemplaire, l'annulation de son OQTF du 11 mars 2024 par le tribunal administratif le 12 décembre 2024 et l'avis favorable à sa régularisation de la commission au titre de séjour en février 2025 !
C'est aux côtés de 23 associations, collectifs et syndicats, que nous adressons cette lettre ouverte, en faveur de la régularisation de Keletigui Sylla, à la préfète de la région AURA et du Rhône.
Après le jugement du tribunal administratif (TA) du 12 décembre 2024, la préfète avait quatre mois pour réexaminer la demande de titre de séjour de Kélé. Elle n'a pas tardé. Le 2 janvier, elle inaugure 2025 en écrivant à Kélé qu'elle envisage de refuser une nouvelle fois sa demande.
Ce vendredi 24 mai, 300 personnes étaient présentes à l’Espace citoyen de la mairie du 8ème, pour une soirée de soutien à Keletigui Sylla et à tous les jeunes frappés d’OQTF, organisée par le Collectif de Soutien à Kélé et le Collectif Jeunes RESF-69, avec le soutien de la LDH Lyon Confluences et de la CUM. Au programme : lectures musicales, concerts, exposition, témoignages.
Malgré dix ans de présence en France et une intégration exemplaire, le jeune Keletigui Sylla, que ses amis appellent Kélé, a reçu une OQTF le 11 mars 2024. À l’heure où le repli identitaire relance l’éternel débat sur l’intégration des immigré·es, l’injustice qui frappe de nombreux⋅ses demandeurs⋅euses de titres de séjour tels que Kélé révèle l’hypocrisie derrière cette exigence.