La science vise d’abord la vérité-cohérence, en assurant l’accord de la pensée avec elle-même par la démonstration logique. Ce n’est qu’à travers cette cohérence que le discours scientifique peut prétendre à la vérité-conformité, c’est-à-dire à l’accord de l’esprit avec le réel.
La science vise la vérité par la démonstration et la méthode, mais cela ne signifie pas que seule la science puisse dire le vrai. Une opinion peut s’accorder avec le réel sans être scientifique : elle peut être vraie, mais sans pouvoir en rendre raison.
Le mythe, à la différence de la légende, raconte un temps hors de l’histoire pour expliquer le présent. La science cherche à comprendre par la raison ce que le mythe expliquait par la croyance — mais est-ce que la science abolit le mythe ?
Pour Catherine Tourmalin, le talon aiguille n’est pas imposé : choix stratégique, assumé malgré les risques, sans obligation légale. Ambivalent — gêne et pouvoir — il sert l’esthétique plus que le confort et peut devenir, de génération en génération, un levier d’émancipation.
À rebours du chausson qui s’efface, le talon aiguille imprime sa trace et modèle la silhouette. Son claquement appelle, guide le regard et met le désir en mouvement.
Le talon aiguille, à la fois arme de séduction et possible entrave, oscille entre pouvoir et vulnérabilité. Symbole ambivalent, il transforme la démarche en défilé et devient l’expression d’une féminité revendiquée.
L’angélologie décrit une hiérarchie céleste où les anges louent Dieu, protègent et guident les hommes. Discrets, ils incarnent l’humilité qui rappelle à l’homme sa petitesse, selon Pascal.
Les anges, présents dans toutes les grandes religions, sont guides, messagers ou protecteurs reconnus par l’Église. Saint Thomas d’Aquin en souligne la convenance pour réconcilier raison et foi.
Pour Saint Thomas d’Aquin, les anges assurent la continuité du cosmos et comblent le gouffre entre l’homme et Dieu. Bergson admet aussi leur possible existence, garante d’un univers harmonieux et porteur de sens.