Condamné à huit ans de prison en avril 2020 dans un procès pour corruption, l’ancien président équatorien dénonce une chasse aux sorcières réactionnaire. Mais l’examen minutieux des faits révèle une série de surprises et de paradoxes troublants qui mettent à nu le bilan politique, éthique et judiciaire d’une « Révolution citoyenne » qu’il a dirigée d’une poigne de fer pendant dix ans.
Dans le contexte économique et sanitaire actuel, la crise politique du post-corréisme affaiblit à nouveau l'action publique à travers d'intenses campagnes sur les réseaux sociaux, répliquées dans des médias affiliés ou sensationnalistes.
La révolte qui agite l’Équateur depuis le 3 octobre s’est baptisée «la révolution des zánganos». Crise politique, renversement du pouvoir en place: les heures et les heurts à venir seront décisifs. En attendant davantage d’informations sur le déroulement de la situation, l’auteure de ces lignes en appelle à la solidarité et la vigilance internationale. En Équateur, tout peut arriver.
…et autres considérations intempestives sur les effets pervers du tropisme équatorien et latino-américain du leader de La France insoumise et sur sa stratégie de polarisation hystérique et de guerre aux médias, accompagnées de quelques modestes suggestions aux militants de La France Insoumise.
Quelques réflexions de terrain sur le bilan en trompe l’œil de la « révolution citoyenne » en Equateur, la crise sans retour qu’elle traverse et l’inopportunité d’y voir un quelconque modèle viable pour la gauche en Europe.