Ce n'est jamais un bon signe pour un musicien que de voir ses morceaux utilises en bande-son d'une publicité. C'est le signe qu'on est passé du côté de la muzak plus que de la musique. Sigur Rós, groupe de rock progressif louchant vers un minimalisme ambient qui ne déplairait pas à Brian Eno, n'a jamais accepté ce genre de récupération.
C'est peut-être ce que l'on appelle la grande sono mondiale, celle qui se moque des frontières et des cloisements stylistiques, de mélanger human beatbox et chant diphonique mongol, polyphonie occitane et hip-hop des steppes, électro et morin-khuur (vielle traditionnelle à tête de cheval).
L'album de Weezer, Hurley, sort aujourd'hui, 14 septembre. Pour le promouvoir, les amis de Rivers Cuomo ont inondé quelques unes des chaînes les plus fréquentées (et parfois les plus pénibles) de YouTube
Jon Savage, l'auteur de England's Dreaming: les Sex Pistols et le punk, doit publier le 15 novembre sa compilation du punk californien entre 1976 et 1980, Black Hole.
Matador, mythique label de Chris Lombardi, qui a produit notamment Richard Hell, Sonic Youth, Mogwai ou Belle and Sebastian, a choisi fêter ses 21 ans en sortant un coffret de 6 CD intitulé Matador at 21.
Si vous n'avez jamais vu Shane MacGowan ivre en concert, il va falloir traverser la Manche avant la fin de l'année: les Pogues viennent d'annoncer leur tournée d'adieu pour Noël.
Comme dans le générique d'une série de télévision des années 1960, «ce n'est pas une défaillance de votre ordinateur, n'essayez donc pas de régler l'image»: Arcade Fire «maîtrise la retransmission».