Le Figaro publie dans son édition du 6 août les résultats d'un sondage Ifop annonçant que «les annonces de la majorité (Roms, déchéance de nationalité, peines planchers, vidéosurveillance) sont plébiscitées». L'AFP qui a eu la primeur du sondage reprenait cette conclusion dans les mêmes termes: «les principales mesures gouvernementales pour lutter contre l'insécurité apparaissent largement plébiscitées par les Français, recueillant entre 55% et 89% d'opinions favorables selon les propositions (...). Le consensus semble transcender assez largement les tranches d'âge, appartenances sociales ou préférences politiques affichées.»
Interrogez-le, il vous le dira: il n'est pas un chanteur de funk, il n'est pas un chamane distillant son vaudou sur scène. Il est poète, venant de Caraïbes qui en ont connu tant. Kamau Brathwaite, Wilson Harris, Erna Brodber. Et Derek Walcott, surtout. Et Anthony Joseph.
Koto-piano, kora-violoncelle, balafon-vibraphone, bozouki-harmonium, clarinette-guimbarde chinoise, guitare électrique-riti et maintenant oud de palestine et claviers électro suisses. La 15e édition du festival Les Suds multiplie les croisement, les expérimentations.
C'est une histoire qui rebondit de scène en scène. En 2006, en marge du festival Les Escales de Saint-Nazaire, le guitariste angevin Titi Robin croise le qawwal pakistanais Faiz Ali Faiz.
«J'avais 9 ans la première fois que j'ai chanté en public dans une peña flamenca. J'ai essayé bien d'autres styles depuis, mais c'est le flamenco puro, traditionnel, qui me remplit le plus d'émotion». Robe noire, cheveux tenus, regard au charbon, Rocio Marquez n'a que 24 ans. Mais quand cette cantaora entonne les palos à l'ancienne, elle a plus d'expérience que n'importe qui.
Lo Cor de la plana, polyphonie occitane originaire du quartier de La Plaine, à Marseille, reprend une chanson interprétée pour les longues peines de la maison centrale d'Arles.
François Rossé est un pianiste autodidacte... qui a appris avec Olivier Messiaen et compose pour saxophone, orchestre symphonique et camion de pompier. Mieko Miyazaki est une érudite du koto (la harpe japonaise) le plus traditionnel.
On l'appelle «chamamé» ou «polka de Corrientes» du nom de la région du nord-est de l'Argentine où la musique des indiens guaranis a rencontré le schottische d'Europe centrale, la guitare des colons espagnols, l'accordéon des immigrés italiens. «C'est la musique de mes parents, qui étaient guaranis, explique Raul Barboza. J'ai écouté ça pendant toute ma jeunesse à Buenos Aires, et donc la syncope caractéristique du chamamé est devenu quelque chose de parfaitement naturel pour moi».