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La droite et l’extrême droite ont souvent dit : il ne faut pas que les revenus de l’assistance soient supérieurs aux revenus du travail. Gabriel Attal a inversé la formule en proclamant hier qu’il fallait veiller à ce que ceux qui travaillent gagnent toujours plus que ceux qui ne travaillent pas. C’est malin parce qu’on a l’impression d’entendre la même chose, en tout cas qu’il y aurait comme une équivalence entre le Revenu de solidarité active (530 €, une fois déduit le forfait logement) et un salaire ! Ce qui évidemment est faux, malgré une rumeur bien entretenue (car si l’allocation logement est d’un montant différent, le salarié peut percevoir la prime activité ou un complément lié au salaire, et de toute façon le salaire est supérieur au RSA). Dans la formule de Gabriel Attal, prise au pied de la lettre, cela ne signifie pas que le montant du RSA serait trop élevé mais que les salaires sont trop bas. Chiche : qu’il agisse pour que les salaires augmentent, le Smic aussi s’il veut vraiment « désmicardiser » le pays. Et qu’on exige que le montant du RSA soit revalorisé car il n’a pas suivi l’évolution en comparaison avec le Smic depuis la création du RMI il y a 35 ans, et le montant du RSA est inférieur à la moitié du seuil de pauvreté. Dire au nom de la gauche que celle-ci n’a pas à défendre les allocations est une faute : le jour où il n’y aura plus besoin d’allocations alors on a reparlera.
La preuve que le premier ministre est bien dans la ligne rétrograde d’une droite antisociale c’est le rappel qu’il a fait de la réforme du RSA, applicable au 1er janvier 2025 a-t-il dit (sur le terrain à ce jour, personne ne sait comment cela va se mettre en œuvre). Il a annoncé un durcissement des droits des chômeurs (alors même que le taux de chômage remonte ce qui prouve que cela ne sert à rien de maltraiter les sans-emploi). Enfin, l’allocation de solidarité spécifique (l’ASS) : même si beaucoup de citoyens ne connaissent pas cette allocation dont on ne parle jamais et qui est d’un montant très proche du RSA, elle permet à 300 000 personnes de percevoir une allocation quand les droits au chômage sont épuisés. Or les bénéficiaires de cette allocation, financée par l’État, vont la perdre et basculer dans le RSA : ils ne cotiseront plus à la retraite et perdront des droits à pension. Par ailleurs, le plafond du montant total de ressources est de 1271 € (si conjoint par exemple ou petit complément de revenus) alors que le RSA ne permet aucun autre revenu (tout autre revenu réduit d'autant le montant du RSA perçu), ce qui signifie qu’un certain nombre d’allocataires (des études avançaient le taux de 75 %) vont perdre totalement ou en partie ce revenu. Ce sont les Départements qui vont assumer financièrement cette mesure vraiment inique et France travail (Pôle emploi) ne comptera plus ces gens-là dans ses statistiques (même si la loi Plein emploi les contraint de s’inscrire, mais cela prendra du temps). Faut-il préciser que le taux de privation matérielle et sociale, fondé sur un indicateur listant 13 éléments de base, est de 15 % (jamais il n’a été aussi élevé). Dans les hautes sphères, on semble ne pas comprendre que les associations caritatives et les travailleurs sociaux constatent que des habitants ont froid dans leurs appartements, qu’on n’avait pas vu ça depuis plusieurs années, et que les impayés de loyer explosent (pauvreté et inflation).
Enfin, la loi Solidarité Renouvellement Urbain (SRU) : elle prendra en compte dans les 25 % de logements sociaux des logements créés pour les classes dites moyennes (« dites moyennes » car le pouvoir se gargarise de la confusion entretenue par certains sur cette classe moyenne qui n’existe pas, dans le but unique de ménager la classe moyenne supérieure). C’est un détricotage d’une loi, combattue par une droite en défense des nantis, qui avait pour but de créer du logement alors que 2,5 millions de ménages attendent d’être logés. Provocateur, le premier ministre annonce ce recul délibérément la veille de la publication du rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre sur le mal logement (qui s‘aggrave), à l’occasion du 70ème anniversaire de l’appel de l’hiver 54.
Gabriel Attal n’a rien dit des travailleurs sociaux qui, bien que mal payés, font en sorte, comme le disait Pascal Brice ce jeudi 1er février sur France Inter, que « l’ordre » règne : en agissant au quotidien pour que les citoyens les plus en difficulté trouvent des solutions et pour que des gens ne restent pas à la rue.
Enfin, autre lacune flagrante sur le plan social : Gabriel Attal n’a pas évoqué une éventuelle loi sur la dépendance. Certes, il y a bien en cours de discussion une loi Bien vieillir (sur l’isolement et sur la maltraitance), comme Hollande avait fait sa loi ASV (adaptation de la société au vieillissement) : des mesures toujours utiles, mais rien face à l’aggravation de la situation d’une population qui vieillit et pour laquelle un immense plan devrait être mise en œuvre pour dépasser le dispositif actuel de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), géré par les Départements. On sait ce qui rebute : il faudrait augmenter les cotisations sociales d’au moins dix milliards. On préfère du coup légiférer sur des mesurettes et sanctionner, comme l’a annoncé Attal, les patients qui ne viennent pas à leur rendez-vous chez le médecin !
[31 janvier]
Quel ministère pour l’enfance ?
Voilà que Le Figaro se préoccupe de la protection de l’enfance, en publiant une tribune de Lyes Louffok « le militant des droits de l’enfants ». C’est cocasse quand on sait combien le journal de la droite conservatrice, par son soutien aux politiques sociales les plus rétrogrades, contribue plutôt à l’extension des injustices dans le pays, au sens large du terme. Au demeurant, les propos de Lyes Louffok sont plutôt de bon aloi : il demande à ce que le gouvernement, quand il sera au complet, ait bien un(e) secrétaire d’État à l’enfance, craignant que ce ne soit qu’un(e) délégué interministériel. Il est possible que l’auteur de Dans l’enfer des foyers ait été destinataire d’une information de bonne source faisant craindre que la question de la protection de l’Enfance soit ainsi mal traitée (il s’était vanté dans le passé d’avoir obtenu de Brigitte Macron la création d’un tel secrétariat).

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Je ne reprends pas les propos puisque le lien ci-dessous donne accès à l’intégralité du texte de la tribune. Il importe de mobiliser les pouvoirs publics sur un secteur en souffrance car il y a toujours le risque que le pouvoir central se désintéresse encore davantage d’un pan de l’action sociale qui relève des Départements depuis la décentralisation des années 1980, en partie parce que l’État central a préféré exercer sa compétence sur les ministères dits régaliens (armée, justice, police, économie, éducation). En partie, car ce n’est pas la seule raison : l’action sociale, y compris auprès de l’enfance, a du sens lorsqu’elle est traitée au plus près du terrain. D’ailleurs, je note que si Le Figaro donne le lien avec une déclaration assez irresponsable de Charlotte Caubel (secrétaire d’État chargée de l’Enfance jusqu’à la nomination de Gabriel Attal) qui envisageait une éventuelle recentralisation de la protection de l’enfance, le texte de Lyes Louffok n’en parle pas alors qu’il militait dans ce sens jusqu’à présent.
A noter que le premier ministre dans son discours du 31 janvier n’a quasiment rien dit à propos de l’enfance, sinon cette phrase sibylline : « nous continuerons à agir pour l’enfance, notamment l’enfance en danger ». Par contre, quand il a parlé des travaux d’intérêt éducatif qu’il veut mettre en place et de travaux d’intérêt général pour les parents considérés comme défaillants, il n’a pas répété l’accusation du président Macron qui à deux reprises a cru pouvoir accuser les mineurs de l’ASE dans les émeutes de l’été 2023 sans le début du commencement d’une preuve à ce sujet.
Pour revenir à la tribune de Lyes Louffok, je note qu’il n’abandonne pas certains chiffres approximatifs ou carrément faux : je passe sur le pourcentage (40 %) de jeunes SDF de moins de 25 ans qui seraient d’anciens enfants placés. Cette statistique, qui mériterait d’être actualisée, sert à un lobby à mener campagne contre l’ASE. Le sociologue Serge Paugam, dans son dernier ouvrage L’Attachement social, a des pages instructives sur le sujet, bien loin de l’exploitation tendancieuse d’une stat ancienne de l’Insee. Plus significative est sa façon d’affirmer une fois de plus que 380 000 enfants sont placés à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) alors que le chiffre réel des enfants accueillis se situe à la moitié de ce chiffre (54 %), les autres (46 %) bénéficiant d’un suivi éducatif et social à domicile (n’étant donc pas placés). Par ailleurs, la tribune évoque le fait qu’en 2024 un enfant décède tous les cinq jours sous les coups de ses parents. Il fut un temps, parce que certains avaient cru bon de tromper l’opinion en exagérant délibérément la statistique, il affirmait lui-même lors d’interview que deux enfants mourraient chaque jour dans les familles (soit 730 par an, et non pas environ 60 comme Laurent Puech l’a démontré dans une étude détaillée qui a conduit les autorités à réviser les chiffres exorbitants avancés jusqu’alors). Dire la vérité sur les chiffres de la maltraitance ne dessert pas le combat qu’il importe de mener contre elle, au contraire.
Lyes Louffok rappelle les cas de mineurs (Jess, Anthony) morts alors qu’ils avaient été placés dans un hôtel ou dans un camping. Il importe d’indiquer qu’il a mené un combat soutenu contre les sorties sèches de l’ASE à 18 ans imposées par de nombreux départements ainsi qu’une contestation permanente contre le placement des mineurs en hôtel (une loi de 2022 a finalement légiféré en la matière mais, bien qu’applicable à partir du 1er février 2024, elle est encore loin d’être appliquée partout). Le lendemain de la parution de la tribune, qui n’avait pu de ce fait citer ce drame, mediacoop (30/01) révélait qu’une adolescente de 14 ans placée par l’ASE dans un hôtel s’était suicidée à Aubière (Puy-de-Dôme), par pendaison. On attend des explications : comment le service La Parenthèse de Chamalières (association Alteris) a pu procéder à une telle décision pour une mineure si jeune et alors même que la loi ne le permet plus ?
"Monsieur le Premier ministre ne supprimez pas le secrétariat d'Etat à l'Enfance"
[31 janvier]
Les factieux
Quand le Conseil constitutionnel retoque une mesure sociale (comme l’impôt sur les revenus supérieurs à 80.000 euros par mois sous Hollande) ou valide une loi antisociale (celle réformant les retraites par exemple), contesté pour cela par la gauche ou l’extrême gauche, alors la droite et l’extrême droite hurlent contre ces anti-républicains invertébrés.
Le Conseil constitutionnel vient de recaler pour partie la loi immigration (un tiers de la loi censuré, même pas vraiment sur le fond, mais sur la forme), alors Laurent Wauquiez, LR, qui avance à petit pas vers une candidature à la présidentielle de 2027 parle de « coup d’État de droit », Eric Ciotti, LR également, le Duce des Alpes-Maritimes, accuse le Conseil constitutionnel d’être « un petit cénacle » qui envoie, par cette décision « scandaleuse », par ce « hold-up démocratique » un « camouflet aux Français ». Jordan Bardella et Eric Zemmour ont critiqué sans ménagement le Conseil constitutionnel favorisant selon eux une « immigration incontrôlée ». Et Laurent Fabius, président dudit Conseil, vient proclamer : non non, on n’a pas censuré votre loi, vous pouvez en revoter une, aussi restrictive, mais en bonne et due forme, pas en utilisant des « cavaliers législatifs » ! Pendant ce temps, sans attendre, le président promulgue la loi : de New Delhi ?
[27 janvier]
Deux poids deux mesures
La contestation des agriculteurs a fait l’objet d’une grande mansuétude de la part du ministère de l’intérieur, Gérald Darmanin ayant reconnu publiquement qu’il avait demandé aux forces de l’ordre de ne pas intervenir. Manifestement, même s’il y a dégradation des bâtiments publics y compris une préfecture couverte de lisier ou une MSA incendiée ! Est-ce un changement de stratégie alors que l’on assiste depuis une dizaine d’années à un déferlement de violences policières dans le cadre du maintien de l’ordre (lois travail, Gilets jaunes, loi réformant les retraites, luttes écologistes, cf. Sainte-Soline).
En réalité, la différence de pratique n’est pas nouvelle, bien que cela soit contraire à l’état de droit. Rien juridiquement, constitutionnellement, ne justifie d‘être tolérant envers les uns et répressif envers les autres même non violents. Il serait logique que le gouvernement cesse de réprimer violemment toute contestation publique.
Cependant, l’annonce ce soir que des véhicules blindés attendent les agriculteurs à l’entrée de Paris demain laisse imaginer que le pouvoir s’apprête finalement à sévir. Il importe de préciser que la tradition de la droite au pouvoir n’est pas de ménager les paysans en général, car la Confédération Paysanne, sociale et écologiste, n’a nullement droit aux mêmes égards que le syndicat privilégié par le pouvoir, ayant à sa tête le patron non pas d’une ferme mais d’un grand groupe industriel et financier (Avril).

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Je publie deux photos des forces de l’ordre dans une ville moyenne (Auch, Gers, Occitanie), prises en 2018 : la 1ère, tombereaux de fumier déversés devant la préfecture par la FNSEA pour contester la réglementation limitant la pollution aux nitrates (peu de policiers, en casquette) ; la 2ème [et 3ème], des Gilets jaunes totalement pacifistes devant la même préfecture : blocs de béton, casques et boucliers.
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Il va de soi que si la Confédération Paysanne, le Modef, des Gilets jaunes, Sud ou la CGT, avaient déversé une seule brouette de fumier devant la Préfecture des arrestations auraient eu lieu sur le champ et des poursuites auraient immédiatement été engagées.
[28 janvier]

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La Conf’ entre dans l’arène
La situation à laquelle sont confrontés les agriculteurs est le résultat d’une politique agricole de droite, pas seulement au niveau de l’Europe mais dans notre propre pays. C’est aussi le résultat d’une alliance de cette droite avec la FNSEA dominante (raison pour laquelle le pouvoir hésite, dans le passé, comme aujourd’hui à réprimer la révolte). Quant à l'extrême droite, qui cherche à récupérer cette protestation (comme auparavant elle a cherché à tirer les marrons du feu des ronds-points des Gilets jaunes), elle n'a jamais au Parlement européen de votes favorables aux paysans.
La Confédération paysanne se lance dans la bataille, malgré ses désaccords avec la FNSEA : « Cette crise est l’héritière directe des politiques économiques ultralibérales menées depuis plusieurs décennies par l'Union Européenne et l’État ». Elle dénonce « 30 ans de politiques agricoles ultralibérales » et fustige une politique agricole de l'État « en cogestion étroite avec la FNSEA ».
La question qui se pose : est-ce que les travailleurs des autres secteurs pourraient faire la jonction avec les luttes paysannes ?

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Bruno Retailleau, sénateur LR, était ce soir sur France 5 (C à vous, 25/01) : comme ce matin sur France Inter, il a rappelé que deux agriculteurs se suicidaient chaque jour, sans préciser que parmi eux pour 1/4 ce sont des ouvriers agricoles. Par ailleurs, Patrick Cohen a dit qu’à Agen l’action de lisier contre la Préfecture n’avait pas été menée par la FNSEA mais par la « Confédération rurale ». Personne ne corrige son erreur, pas même Retailleau ce qui en dit long sur sa connaissance du monde syndical agricole : en effet, il s’agissait de la Coordination rurale (très à droite, pire que la FNSEA, c’est dire) et non pas la Confédération Paysanne, qui est sur des orientations environnementales et sociales, de gauche quoi.
A noter que la CGT a appelé à soutenir le mouvement paysan. Arnaud Rousseau, le patron de la FNSEA, a refusé toute récupération politique ou syndicale. Sauf que Rousseau ne peut pas s’opposer à ce que le monde salarié exprime sa solidarité, au moins auprès de la Confédération Paysanne.
[25 janvier]
Travailleurs sociaux : "Les tisserands du quotidien"
Une tribune dans "Le Monde" appelle à donner plus de moyens au travail social (« au sens large »), vecteur de transformation durable de notre société, que ce soit la transition écologique et solidaire et l’égalité homme-femme. Le texte dit que les solidarités sont moins une dépense qu’un investissement : « c’est avant tout une force incarnée : des centaines de milliers de travailleurs – et surtout de travailleuses – dans différents secteurs qui sont chaque jour les visages de l’accueil, de l’écoute, de l’ouverture des droits, du soin et de l’accompagnement, et, plus généralement, chargés d’accompagner nos moments de vulnérabilité ». L’accent est mis sur la perte d’attractivité de ces métiers (ce serait 50.000 postes vacants dans les métiers du social, du médico-social et du soin, 10 % dans la protection de l’enfance). Ces postes vacants seraient une perte de chance pour les personnes pauvres, exclues, vulnérables.
Le texte milite pour une « revalorisation » des métiers du travail social, afin que les professionnels aient plus d’autonomie d’action auprès des personnes aidées. Mais si un chapeau dans le quotidien parle de « revalorisation salariale », rien d’explicite dans le corps de l’article. On aura noté qu’une fois de plus ce ne sont pas les travailleurs sociaux qu’on entend là, mais des personnalités dont le président d’un syndicat patronal (Nexem). Ces observateurs du travail social appellent à ce que les travailleurs sociaux bénéficient d’une plus grande autonomie, une meilleure capacité d’innovation : il est vrai que la politique gouvernementale peut faire beaucoup en la matière (finances et prospectives, se souvenir de l'adresse aux travailleurs sociaux de Nicole Questiaux il y a 40 ans, si vite oubliée), que les travailleurs sociaux peuvent aussi être plus actifs (trop souvent ils sont blasés, non sans raison), mais les employeurs publics ou privés réclament parfois cette mobilisation sans pour autant, de leur côté, agir réellement pour la faciliter.
Signataires : Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité ; Jean-Luc Gleyze, président du conseil départemental de la Gironde ; Daniel Goldberg, président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux ; Marcel Jaeger, président de l’Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale ; Mathieu Klein, maire de Nancy et président de la métropole du Grand Nancy ; Marylise Léon, secrétaire générale de la Confédération française démocratique du travail ; Alain Raoul, président de Nexem.
[22 janvier]
. Ces chroniques sont parues aux dates indiquées entre crochets sur mon compte Facebook, reproduites ici parfois avec de légères variantes et quelques compléments.
Billet n° 784
Le blog Social en question est consacré aux questions sociales et à leur traitement politique et médiatique. Parcours et démarche : ici et là. "Chroniqueur militant". Et bilan au n° 700 et au n° 600.
Contact : yves.faucoup.mediapart@free.fr ; Lien avec ma page Facebook ; Tweeter : @YvesFaucoup