Après les nouvelles révélations du lanceur d’alerte Jean-Jacques Lumumba sur le « pillage » de la Gécamines par les proches de Joseph Kabila, le président Tshisekedi vient de largement remanier la magistrature. Mais pour l’instant, Jean-Jacques Lumumba « attend les actes » pour pouvoir juger les nouveaux magistrats.
Un blocage institutionnel se profile sur fond de guerre larvée entre le FCC de Joseph Kabila et CACH de Félix Tshisekedi. Une paralysie gouvernementale qui pourrait provoquer une énième crise politique au Congo.
Après un an de présidence, Félix Tshisekedi tente de passer des paroles aux actes pour imposer son programme d'alternance et de changement. Mais les embûches sont nombreuses et Joseph Kabila jamais très loin.
Candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Martin Fayulu conteste toujours la victoire de Félix Tshisekedi et demande d’importantes réformes institutionnelles et la tenue d’élections anticipées.
L’armée congolaise et les caques bleus de la Monusco peinent à venir à bout des rebelles ADF au Nord-Kivu. Christoph Vogel, chercheur à l’Université de Gand, analyse les échecs de l’armée congolaise, l’impuissance de la mission de l’ONU et rappelle qu’il faudra « une convergence d’intérêts des acteurs clés » pour ramener la paix dans la région.
Depuis 21 jours, 109 civils ont été tués par les rebelles ADF à Beni. Devant la colère des Congolais contre l’impuissance de la Monusco et de l’armée, Bienvenu Matumo, un des leaders du mouvement citoyen Lucha, demande à la Monusco de revoir sa stratégie et au président Tshisekedi de réorganiser la chaîne de commandement des FARDC.
Depuis plusieurs jours, les Congolais de la région de Beni manifestent de plus en plus violemment contre l’impuissance des casques bleus de la Monusco après de nouveaux massacres commis par les ADF.
Ramener la paix, rendre justice, construire des infrastructures… Le président congolais a déroulé son programme de changement devant des Congolais de l’extérieur qui le voient déjà briguer un second mandat.
Le compte à rebours pour les prochaines élections générales à commencé. Réformer la CENI et la Cour Constitutionnelle, trouver les financements, organiser un recensement des électeurs… le scrutin de 2023 doit s’anticiper et se préparer dès aujourd’hui.
Les partisans de l’ancien président viennent de propulser leur poulain en orbite pour la prochaine présidentielle de 2023. Reste à savoir si cette possible candidature est constitutionnelle.