Derrière la perte de confiance envers les médias en général se cache entre autres une mauvaise compréhension du travail du journaliste. Pour faire la lumière et départager le vrai du faux, l'Agence Science-Presse vous propose une série de textes visant à aborder clairement divers aspects de l’industrie médiatique. Voici l'un d'entre eux.
L’Université de Colombie-Britannique est éclaboussée ce mois-ci par une recherche apparemment frauduleuse aux données apparemment truquées co-signée par une chercheuse qui s’est évanouie dans la nature — une recherche qui prétendait avoir trouvé un lien entre vaccin, aluminium et autisme. Et ce n’est pourtant pas comme si les signaux d’alarme avaient manqué.
Les chercheurs en science politique qui étudient la montée des gouvernements autoritaires trouvent en Donald Trump un fascinant sujet d’étude. Plus exactement: pas lui, mais ses partisans.
« Trois ananas par jour pour guérir le cancer. » « Une météorite va percuter la Terre. » Ces manchettes qui ouvrent la vidéo de notre campagne de sociofinancement ne sont qu’un petit échantillon de ce que nous avons récolté dans la dernière année. Et encore aurait-on pu y ajouter une certaine cité maya, si elle était apparue dans les constellations quelques semaines plus tôt.
Si la pétrolière Exxon risque de se retrouver sur la sellette en 2016, elle ne sera peut-être plus seule. On sait à présent qu’entre 1979 et 1983, les principaux joueurs mondiaux du pétrole avaient été membres d’un comité de travail partageant des recherches sur les risques d’un futur réchauffement climatique causé par leurs émissions de gaz à effet de serre.
Nouvelle tendance? En 2015, une demi-douzaine de musées de science sur trois continents ont annoncé qu’ils coupaient les ponts avec l’industrie des carburants fossiles.
Et si les autorités de la santé soumettaient l’homéopathie aux mêmes tests que les médicaments? La perspective fait très peur à l’industrie des granules...