L’Aisdpk – Association Information et Soutien aux Droits du Peuple Kanak – défend la liberté de ce peuple colonisé à s’autodéterminer
Gentilly - France
Le 4 novembre est un moment historique pour tout le peuple kanak-calédonien. Les observateurs ne semblent pas s’en rendre compte. Les politiciens loyalistes, la très grande majorité de la presse locale et nationale n'ont pas mesuré l'ampleur de ce qui s'est passé ce dimanche. L'indépendance est en marche… C'est un formidable espoir pour toutes et tous et l'on ne peut que s'en féliciter.
Les résultats du référendum montrent une progression du vote indépendantiste et peuvent être vu comme un excellent résultat compte tenu de la composition du corps électoral.
Un résultat excellent et très encourageant pour l'avenir de Kanaky Nouvelle-Calédonie.
Une première réaction rapide qui sera poursuivie plus en profondeur dans les jours qui viennent.
À l’occasion des dix ans de la disparition de Jean-Jacques de Félice et à quelques jours du référendum d’autodétermination en Kanaky/Nouvelle-Calédonie, les sections parisiennes de la LDH et l’AISDPK (Association information et soutien aux droits du peuple kanak) vous invitent à une soirée d’hommage et de réflexion, avec le soutien de Médiapart.
À deux mois de la tenue du référendum, il n’est pas inutile de faire le point sur la situation pré-réfendaire. Nous passons en revue quelques questions : le maintien du corps électoral gelé après le 4 novembre, les conditions de vote, les sondages, appels à la non-participation, nouvelle réglementation de la vente des armes, désindexation des salaires…
Un rassemblement a eu lieu le 4 mai 2018 dans la soirée, devant le musée des Colonies, pour commémorer le drame d’Ouvéa qui se déroula le 5 mai 1988 en Nouvelle-Calédonie où les forces militaires de l’État colonial assassinèrent dix-neuf militants kanak de Iaai. Pendant ce temps-là, les Kanak de Gossanah et du Nord d’Ouvéa qui se rendaient sur la tombe des 19 sont bloqués par un barrage de gendarmes.
2018 marque les trente ans du drame d'Ouvéa, au moment des deux tours des élections présidentielles de 1988. Alors que Gossanah organise une quinzaine de jours de commémoration, la venue de Macron provoque beaucoup de divisions au sein de la population et Gossanah, qui a subi la violence coloniale de front il y a trente ans, s'oppose à cette venue.
Le 19 avril 2018, le Comité Vérité Justice a écrit à Emmanuel Macron, président de la République française pour demander l'ouverture des archives sur les assassinats de militants indépendantistes restés impunis ou ayant été couverts par l'amnistie.
En mémoire des victimes kanak, rassemblement le 4 mai 2018 à 18 heures devant le musée de l’Histoire de l’immigration, anciennement musée des Colonies, situé dans le Palais de la Porte-Dorée, construit pour l’Exposition coloniale de 1931 où 111 Kanak furent exhibés en tant que « cannibales authentiques » (293 avenue Daumesnil 75012 Paris, métro Porte-Dorée).