Pour de nombreux peuples animistes, « le temps du mythe » désigne un temps où les plantes, les animaux avaient un aspect similaire mal défini. Une bande-dessinée sur le couple, ses évolutions et le lien avec la question écologique.
Récit dessiné d'Alessandro Pignocchi, participant de l'expédition de cet automne en défense du glacier de la Grave contre la construction d'un 3ème tronçon de téléphérique.
L’ampleur prise par les Soulèvements de la terre et la diversité de leurs soutiens contribuent à préciser et à grossir le désir collectif d’une écologie politique qui n’aspire pas seulement à éviter le pire, mais aussi à aller vers du mieux. Une écologie qui compose d’autres façons d’habiter la terre, d’autres manières de se lier entre humains, avec les milieux de vie et avec leurs habitants non-humains. Un désir impossible à dissoudre.
Face au dérèglement climatique, il faut compter avec les écosystèmes et non contre eux. Le « progrès » ne consiste plus à contrôler les dynamiques naturelles grâce à la technologie mais à construire une coopération pacifiée avec le vivant. Les bassines cristallisent et révèlent un affrontement entre mondes, entre des désirs antagonistes quant à la manière de composer un monde commun.