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Construire ensemble la démocratie africaine pour le développement endogène et l'émancipation des peuples.
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En quel sens la démocratie est-elle le pouvoir du peuple?
En Afrique Noire la démocratie est menacée par sa dérive partitocratique et autocratique et par les nationalismes communautaires. Le coup d’État constitutionnel est l'expression symbolique des accaparements légaux du pouvoir qui sévissent sur le continent. Il devient alors vital de délégitimer ces accaparements en précisant en quel sens la démocratie est le pouvoir du peuple. -
La pauvreté de masse en Afrique Noire, effet d’un système endogène de domination politique.
En Afrique Noire la pauvreté de masse ne s'explique pas exclusivement par le passif de la domination coloniale et par celle néo-colonialiste des économies africaines. Elle s'explique aussi par un système endogène de prédation et de domination locale. Il importe d'en prendre conscience pour œuvrer à l'appropriation sociale des économies africaines qui permettra de briser les dominations. -
Les causes endogènes de la pauvreté en Afrique Noire. (2ème partie).
Édition augmentée -
Victoire du modèle de la coalition républicaine et urgence constitutionnelle en Côte d’Ivoire.
Les leçons de l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre 2015. 2ème partie Loin de ternir la victoire du candidat du RHDP, l’appel au boycott qui n’est pas parvenu à faire descendre le taux de participation en dessous de 50% fait ressortir, au contraire, l’efficience électorale du modèle de la coalition. La victoire électorale du candidat de la coalition RHDP en Décembre 2010 a été confirmée en Octobre 2015. En situation de crise, lorsque la République est menacée, un front républicain, une coalition des obédiences républicaines, s’avère indispensable pour garantir la majorité électorale permettant de préserver la République. A contrario l’échec de la tentative de coalition CNC des partis politiques qui se réclamaient de l’article 35 doit être souligné. Ce regroupement, formé circonstanciellement pour appeler au boycott de la présidentielle, n’a pas pu dépasser le stade de la bande insurrectionnelle. Rassemblement opportuniste et velléitaire sans programme politique cohérent et unifié, le groupe CNC n’a pas pu se transformer en coalition politique. L’échec électoral de cette tentative, symbolise l’échec électoral de la politique d’exclusion et d’homogénéisation ethnique dans la société multiethnique et multiconfessionnelle ivoirienne dont l’hétérogénéité et la pluralité constituent l’ADN. Inhérent au projet du nationalisme communautaire, la brutalisation de la vie politique, l’exclusion et le refus de l’altérité, furent institués en Côte d’Ivoire au moyen de la violence physique et psychique, de la propagande et de la manipulation mentale et juridique. -
Réponse à Mme Akobla, commentatrice dans Lebanco, à propos de mon parti-pris.
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Réponse à Madame Fanny Pigeaud à propos de son article « Ouattara verrouille sa réélection en Côte d’Ivoire ». (2ème partie)
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Réponse à Madame Fanny Pigeaud à propos de son article « Ouattara verrouille sa réélection en Côte d’Ivoire ». (1ère partie)
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La partitocratie contre la démocratie en Afrique noire.
La contestation électorale en Afrique. Les raisons profondes du phénomène. (2ème partie)En Afrique noire nous sommes sortis de l’ère des autocraties et des dictatures. Mais, traumatisés, nous en conservons les schémas mentaux et les séquelles psychologiques. Nos conceptions du pouvoir et de sa transmission sont restées tributaires des modèles du passé. Au temps des autocraties du passé, semble avoir succédé en Afrique Noire le temps des partitocraties, terme utilisé par Alain Touraine pour définir cette situation politique où « la société politique se libère de ses liens à la fois avec la société civile et avec l’État pour n’avoir plus d’autre fin que l’accroissement de son propre pouvoir ».En Afrique Noire, la destruction libérale de la toute-puissance de l’État a permis à la société politique de rompre sa tutelle étatique sans pour autant inaugurer, comme il se doit dans une démocratie électorale-représentative, l’ère de sa subordination à la société civile. Au contraire, les partis politiques se sont reconstruits contre les sociétés civiles naissantes dont ils se sont empressés d’inféoder et d’embrigader les associations, les syndicats et les nouvelles organisations indépendantes annihilant ainsi leur indispensable autonomie. En lieu et place de la dictature du parti unique s’est donc institué un pouvoir autocratique des partis politiques qui tiennent en tutelle les associations et les ONG locales transformées en satellites de la société politique. -
La contestation électorale en Afrique. Les raisons profondes du phénomène. (1ère partie)
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Le deal Laurent Gbagbo-Mamadou Koulibaly. Autopsie d’une faillite et d’un naufrage. (2ème partie)
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