Le sort des bidonvilles parisiens se décident dans les prochains jours, une décision de justice est attendue le 16 janvier. La Préfecture ne proposera rien d'autre qu'une destruction sans solution de relogement. Une alternative humanitaire proposée à la Mairie de Paris est actuellement à l’étude. Une course contre la montre est engagée.
Cet appel a été élaboré par la commission économie politique de Nuit Debout, qui rassemble 50 à 100 personnes dans ses réunions tous les soirs sur la place de la République. Il a été discuté et amendé pendant deux heures et adopté à l’unanimité hier soir à 20 h. Il a été adopté par l’Assemblée Générale de Nuit Debout, délocalisée du 12 mai devant l’Assemblée Nationale.
Le mouvement social combat les dérives libérales héritées du XIXème siècle, présentées comme modernes. Ce mouvement se renforcerait avec l'alternative d'une autre forme de société possible. Ce n’est pas le code du travail (3.860 pages, édition Dalloz) qu’il faut réformer, mais les codes des sociétés (2.864 pages) et du commerce (3.790 pages).
Son but est de promouvoir les compétences acquises des personnes en situation de précarité ainsi que leurs capacités collectives et individuelles à en développer d’autres pour accéder à une autonomie économique et sociale. L’Association aidera à la réalisation des formations nécessaires, à la création d’entreprises, de préférence coopérative, en particulier d’auto-construction accompagnée ...
Un jugement accordait un délai d’occupation aux habitants jusqu’au 15 juin 2016 afin de permettre « une prise en charge médicale » des familles pour mener à bien les traitements en cours à leur terme, ce qui est rendu aléatoire avec leur dispersion. La Préfecture de Police de Paris l'a ignoré !