Ok, j’avais dit penser que ce n’était pas une bonne idée de commencer à visiter des fermes alors qu’il reste tant de choses à solidifier dans notre collectif. Mais une chose en entraînant une autre, on y est.
Comme je l’ai dit dans le billet précédent, le plan que l’on a en tête est magnifique mais il y a beaucoup à y faire. Convertir en agriculture biologique, dimensionner comme il faut le projet ET construire toute une panoplie de bâtiments pour accueillir nos projets.
Au hasard d’une fête, on se rend compte qu’on a devant les yeux une piste de lieu pour s’installer. Mais comment est-ce qu’on évalue la pertinence d’un endroit pour monter une ferme ?
Flashback. Retour sur notre première réunion entre copaines pour rêver beaucoup et concrétiser un peu nos vieilles blagues sur une installation agricole et artisanale en collectif.
Alors que la colère d'agriculteurs et d'agricultrices se fait de nouveau entendre, je me replonge dans mes notes d'il y a un an et demi. A l'origine de ce carnet, le besoin de canaliser mon envie, mon entrain, ma naïveté peut-être à rejoindre, aussi vite que je le pouvais, les rangs des paysans et paysannes.
Par Avoine folle
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Alors que l'installation comme paysanne sur une ferme se rapproche, je me replonge dans mes carnets de note pour vous les partager. Avec comme envie de donner à voir ce qu'on ne voit pas : les années de salariat, les rencontres décisives, les lourdeurs administratives, les coups de main, la vie perso qui s'en mêle, le sentiment d'appartenance à une terre, l'impatience d'y arriver...
