Entre l’enfance de Mozart et le très officiel et bien mal nommé « choc des savoirs » de l’Éducation nationale, cette note de blog fait le grand écart. Le choc des savoirs n’en sort probablement pas vainqueur…
L’enseignement de l’histoire au défi du corporatisme : c’est l’objet d’un article de Suzanne Citron, daté de 1977, qui expose en filigrane tous les éléments d’un débat qui, depuis, n’a jamais été tranché.
Remettre le social au cœur du débat politique implique aussi de remettre la pédagogie au cœur du débat sur l’école. Un compromis vraiment trop difficile pour la gauche ?
Phénomène aussi ancien que les juifs eux-mêmes, l’antisémitisme semble avoir changé de nature, instrumentalisé dans une accusation bruyante portée contre une cible tout à fait inattendue : sont suspectés d’antisémitisme tous ceux qui, dans la classe politique, marquent leur distance avec le gouvernement israélien.
Le moment d’euphorie passé, il faut aussi se confronter à une réalité beaucoup moins réjouissante : avec plus de 23 % des inscrits (RN + LR ralliés), l’extrême-droite est majoritaire en France ; avec moins de 17 % des inscrits, la gauche est minoritaire...
A la veille des élections, un collectif d’enseignants dénonçant la menace qu’une victoire de l’extrême-droite ferait peser sur l’école : une démarche certes opportune à un moment où cette menace n’a jamais été aussi forte. Mais comme un malaise à la lecture de cet appel.
« Une politique de justice sociale », plastronne un leader RN. Justice sociale ? Il faut arrêter l’escroquerie : dans le programme RN, le mot justice n'intervient qu'accouplé à celui de prison. Mais surtout, ne pas voir à quel point l'identité nationale a gangrené l'espace public c'est passer à côté du sujet.
"...neutraliser, à l’intérieur de l’espèce humaine, la solidarité fondamentale des espèces animales..." Ces quelques lignes, qui se rapportent à l'histoire de l'Allemagne en 1933, résonnent curieusement dans la France de 2024...
C'était attendu : avec un programme économique, social et environnemental inexistant, l’extrême-droite ne trouve vraiment à s’exprimer que sur ses fondamentaux, l’identitaire et le sécuritaire, deux domaines qui trouvent avec l’école leur terrain d’élection.