Peut-on confier sans risques le service public d’éducation à une ministre qui voit dans « la souffrance, la discipline, les rites » un fondement de l’éducation ? Si ses fantasmes se concrétisent en programme, l'école a du souci à se faire.
Dans un contexte politique délétère, remettre en cause le principe d’une Éducation nationale centralisée et autoritaire, loin de conduire à la privatisation du système public d’éducation, pourrait au contraire éloigner la perspective de le voir tomber dans le giron de l’extrême-droite.
Une rentrée en uniforme aux accents de l’hymne national : dans le contexte politique actuel, avec l'extrême droite aux portes du pouvoir, ce n'est pas un détail mais un symbole.
Nouvelle (et ultime ?) hypothèse de la comédie du pouvoir, la possible désignation de X. Bertrand à la tête du gouvernement est comme un signal fort adressé à un électorat auquel le président de la région Hauts-de-France doit son élection, celui de la droite dure et de l’extrême-droite
Comment, dans un pays où il n’a jamais fait partie des habitudes, l’uniforme scolaire peut-il faire l’objet d’une « expérimentation » sans susciter l’expression massive d’une réelle incrédulité ? Lorsque la déraison côtoie à ce point la politique, il doit bien y avoir une raison.
Lunaire, surréaliste, ubuesque. Les mots manquent pour désigner la conférence de presse de Nicole Belloubet, une ministre qui ne l'est plus. Mais en filigrane, une désinvolture, une arrogance, une brutalité qui disent quelque chose de l’Éducation nationale.
Un certain nombre de commentaires à ma précédente note de blog (08/08/2024) persistent à voir dans la Marseillaise un symbole révolutionnaire, négligeant le fait qu’en devenant hymne national, la Marseillaise a radicalement changé de nature.
« Qu’un sang impur abreuve nos sillons… » Assourdissante dans les enceintes sportives, quel message cette incantation véhicule-t-elle ? La présence étouffante de la Marseillaise aux JO n’est pas sans rapport avec son apprentissage précoce et obligatoire à l’école où elle fait l’objet de toutes les surenchères.
Entre l’enfance de Mozart et le très officiel et bien mal nommé « choc des savoirs » de l’Éducation nationale, cette note de blog fait le grand écart. Le choc des savoirs n’en sort probablement pas vainqueur…
L’enseignement de l’histoire au défi du corporatisme : c’est l’objet d’un article de Suzanne Citron, daté de 1977, qui expose en filigrane tous les éléments d’un débat qui, depuis, n’a jamais été tranché.