Bin Jamin, ça signifie "sans terre" en Hindi, et comme je loue mon logement... De Delhi à Genève en passant par Paris, Bruxelles et désormais la Haute Savoie, il s'agit d'analyser la politique et la mondialisation1…
sous toutes leurs coutures, sous l'angle d'un écologiste, afin d'envisager comment ici et là-bas, celles-ci ont des impacts sur nos vies, notre rapport au monde, notre empreinte écologique, etc. Comment imaginer encore le monde de demain à l'aune de tous les signaux alarmants d'aujourd'hui? Peut-être qu'il faut d'abord et avant tout mettre en pratique la fameuse maxime de Gandhi: "Be the change you want to see in the World".
Le mouvement Ekta Parishad est né en Inde pour défendre les paysans spoliés de leurs terres. En organisant de grandes marches non-violentes, il a remporté des succès. Et prépare, pour 2020, une grande marche de New Delhi à la Suisse afin de défendre un autre modèle de développement à l’échelle mondiale.
Face à une Europe désunie et affaiblie, et une rive sud de la Méditerranée de plus en plus instable, sur fond d'élections américaines, deux dictateurs avancent tranquillement leurs pions. Il est urgent que l'Europe sorte de sa torpeur et réagisse, et autrement qu'avec des recettes qui n'ont pour l'instant absolument rien donné d'autre que de la désespérance supplémentaire, dedans comme dehors.
Ayant fait mes classes d'écologie au contact de mouvements de défense des sans terre en Inde proches du Mahatma Gandhi, je pensais qu'une personnalité comme Lanza del Vasto était populaire bien au-delà des cercles décroissants proches de la communauté de l'Arche. En fait il n'en est rien, et Lanza del Vasto reste encore trop largement méconnu. Alors un petit livre pour y remédier:
Pour toutes celles et ceux qui veulent sauver la planète et qui considèrent avoir une conscience écologiste ou veulent la développer, pour toutes celles et ceux que le tout à l'égo et la surenchère des multiples primaires en vue de 2017 affligent, pour toutes celles et ceux qui agissent local et pensent global, voyant bien au-delà des frontières, de toutes les frontières, voici E=MP2:
En cette rentrée, voici une histoire qui illustre sans doute bien mieux ce que vit une bonne partie de la France réelle, bien loin des débats estivaux idiots autour du burkini de la France virtuelle, celle du milieu politico-médiatique parisien qui adore polémiquer sur rien. Cela se passe à Poitiers, dans le petit milieu du transport ambulancier.
Le vote du Brexit de jeudi dernier vient nous confirmer une évidence: le divorce entre les peuples européens et leurs élites est plus que consommé. Alors arrêtons les frais, et passons enfin de l'Europe ordo-libérale à marche forcée à un rêve européen partagé:
Six mois après la signature de l'accord de Paris, et alors que les négociations continuent autour des grands accords de libre échange comme le TAFTA ou le TISA qui risquent encore une fois de libéraliser davantage le commerce au détriment de toutes les normes de protection de l'environnement, il est temps de remettre au goût du jour une idée abandonnée il y a 4 ans: l'OME
Les grandes entreprises mondiales du pétrole offshore se sont encore réunies début avril pour s’accorder sur leur stratégie mondiale afin de pouvoir creuser toujours plus profond dans les océans à la recherche d’hydrocarbures. États et multinationales sont d’accord: l’accord de Paris marque un beau moment de communication solennelle mais pas une date historique mondiale pour sauver notre climat.
Alors qu'après le 22 mars à Bruxelles continuent de s'égrainer dans l'actualité les décomptes morbides des attentats à travers le monde, et qu'en nos contrées la surenchère sécuritaire a de beaux jours devant elle, un petit message, telle une prière athée en ce weekend pascal: et si la meilleure réponse à donner aux attentats était l'accueil et la solidarité à l'encontre des réfugiés?
Après la diffusion d'une interview d'Emma Cosse au Petit Journal en date du 11 mars 2016, consacrée à son cumul de ministre et conseillère régionale d'Ile de France, en tant que militant écologiste francilien, mais surtout en tant qu'électeur désabusé et spectateur atterré, une réaction toute personnelle, fruit d'un ras le bol de voir l'écologie dévoyée au profit de l'égologie: