En l’espace de deux semaines les gouvernements de la terre entière ont réussi à ficeler des plans de sauvetage économique de dimensions astronomiques. Bien sûr que non. Ces plans sont dans les tiroirs des chancelleries depuis quelque temps déjà. Il n’est pas nécessaire d’en avoir la preuve formelle, car ils se ressemblent tous comme deux gouttes d’eau.
C’est en substance ce que dit le microbiologiste marseillais Didier Raoult lors d’une récente interview et on ne peut s’empêcher de penser qu’en quinze jours de pandémie de grippe les néophytes auront appris davantage sur le monde secret de la recherche médicale que les citoyens en quarante ans de dogme économique néolibéral, confinement oblige.
« Le processus par lequel les banques créent de l’argent est d’une telle simplicité, c’est une insulte à mon intelligence. » C’est le grand John Kenneth Galbraith (1908 -2006) (1), paix à son âme, qui le dit et Ben Bernanke, le Président de la « Réserve Fédérale » américaine, entre 2006 et 2014, confirme.
Charles Darwin lui-même l’aurait réfuté avec la plus grande fermeté, ce terme, attribué bien après sa mort à la thèse de son compatriote contemporain, le philosophe et sociologue Herbert Spencer. Sa théorie de la « sélection naturelle » de l’espèce humaine traça le chemin au néolibéralisme
Pour la gestion de la crise sanitaire, laissons agir les professionnels de la santé publique et de la science. En ce qui concerne la gestion du volet économique et financier de la pandémie, la société serait bien inspirée de ne pas la laisser aux experts.
Une amende de 5 milliards de CHF pour l’organisation d’une série de tournois de golf, c’est sévère. Mais, c’est bien le montant que la justice française a décidé d’infliger à la banque Suisse UBS, en avant-dernière instance.
« La Guerre froide est ancrée dans ma mémoire et mon attitude à l’égard de Castro est connue. Si les rouges avaient gagné la « Guerre froide » il y aurait eu des exécutions à Central Park (New York) par une foule en furie et moi, j’aurais fait partie de ceux qu’ils auraient exécutés ».
C’est ainsi que Madame de Pompadour consola son amant, Louis XV, le bien aimé, après une nouvelle défaite cuisante contre Frédéric II. La muse de l’actuel monarque le chuchote à l’oreille de son poulain et la Présidente de la Chambre des représentants américaine le souffle à son Chef d’état bien-haï lors de son discours sur l’état de l’Union.
C’est sans doute avec une pointe de « Schadenfreude » que le quotidien « The New York Times » relate dans son édition du 23 janvier dernier les tenants et aboutissants de ce que son reporter appelle « la fraude fiscale du siècle », connue sous l’appellation « cum-ex ».